Marie et les naufragés ★☆☆☆

Un petit groupe de jeunes réalisateurs est en train de faire souffler un vent d’air frais dans le cinéma français. Sébastien Betbeder en fait partie avec Guillaume Brac (Tonnerre, Un monde sans femmes), Antonin Peretjatko (La Fille du 14 juillet), Justine Triet (La Bataille de Solférino) et Thomas Salvador (Vincent n’a pas d’écailles). Leurs acteurs fétiches : Vincent Macaigne et Vimala Pons. Leur marque de fabrique : une légèreté,  une fantaisie, une ironie douce qui rompt agréablement avec le naturalisme pesant de leurs aînés.

Marie et les naufragés appartient à cette tendance. Son auteur s’était fait connaître par un moyen métrage très réussi, sorti en salles l’an passé, « Inupiluk », qui suivait les pas de deux Groenlandais en vacances à Paris. Tout aussi improbable est l’histoire de son long métrage : un trentenaire trouve un portefeuille et tombe amoureux de sa propriétaire.

Ce petit film commence bien. L’amoureux transi (Pierre Rochefort) est un adulescent qui partage un appartement avec un colocataire somnambule. L’aimée (Vimala Pons) quant à elle peine à se séparer d’un écrivain maudit (Éric Cantona). Le film hélas perd son rythme en prenant le large vers l’île de Groix. Il manque même de faire naufrage en croisant un gourou post-raëlien. Dommage.

La bande-annonce

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