Pris de court ★★☆☆

Jeune veuve, Nathalie s’installe à Paris avec ses deux enfants. Las ! L’emploi de joaillier qu’on lui avait promis lui échappe. Elle trouve un petit boulot dans un restaurant tandis que son aîné fait de mauvaises fréquentations au lycée.

Pris de court est un petit film qu’on aurait aimé grand. Sa réalisatrice a été influencée par Bresson et Rivette dont on reconnaît le minimalisme. Elle tourne dans les rues du 13ème arrondissement, à quelques encablures du lycée Rodin dont elle fut l’élève.

Pris de court est un petit thriller qui n’exploite pas toutes les potentialités qu’il ouvre. Le fils de Nathalie se retrouve piégé par la petite bande de malfrats qu’il avait rejoint. Sa mère doit voler à son secours pour l’en libérer. Le dernier tiers du film a des allures de film américain avec arnaque à double tiroir. Mais le minimalisme de la mise en scène et le manque de complexité du scénario le privent de la rouerie à laquelle les films américains du même registre nous ont habitué.

« Pris de court » repose sur les épaules de Virginie Efira, de chaque plan. On l’a beaucoup vu en 2016 sur les écrans, notamment dans Victoria où elle fut excellente. A-t-elle atteint le sommet de son talent ? ou est-ce le début d’une carrière de star ?

La bande-annonce

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