London House ★☆☆☆

Kate (Clemence Poesy) et Justin (Stephen Campbelle Moore) attendent un enfant. Ils occupent le premier étage d’une maison bourgeoise de Londres. Theresa (Laura Birn) et Jon (David Morrissey) s’installent au rez-de-jardin de la même demeure. Ils ont quelques années de plus et attendent eux aussi un enfant. Les couples sympathisent avant qu’un événement dramatique ne les éloigne.

London House voudrait volontiers loucher vers Hitchcock ou Polanski. Hitchock pour la blondeur de ses héroïnes : la vulnérable blondeur vénitienne de Clémence Poesy, la provocante blondeur platine de Laura Birn.
Polanski pour l’ambiance de paranoïa et l’enfermement dans un lieu clos : on pense à la lente chute dans la folie du héros du Locataire ou, plus encore, à l’angoisse qui gagne Mia Farrow dans Rosemary’s Baby à l’approche de la naissance de son enfant.

Hélas, London House n’a pas la stature de ces illustres prédécesseurs. La comparaison la plus appropriée serait plutôt La Main sur le berceau ou La Fille du train, le best-seller de Paula Hawkins récemment porté à l’écran. J’avais eu la dent dure en ne mettant à ce film sorti l’an passé qu’une seule étoile. Je voulais m’inscrire en faux contre un succès mondial à mes yeux usurpé.

Il est difficile d’être beaucoup plus généreux avec London House. Sans doute sa fin glaçante devrait-elle m’inciter à plus d’indulgence. Mais ce refus des conventions ne suffit pas à racheter ce thriller trop prévisible.

La bande-annonce

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