The Last Girl – Celle qui a tous les dons ★★★☆

Une épidémie a dévasté le monde, transformant l’immense majorité de l’humanité en zombies cannibales et laissant une poignée de militaires et de scientifiques tentant de survivre en recherchant un vaccin. Ces derniers placent tous leurs espoirs dans les enfants de la seconde génération, nés de zombies, mais possédant encore à la différence de leurs parents, une intelligence cognitive. La jeune Melanie semble être la plus douée. Mais  son institutrice (Gemma Arterton) et la directrice du programme de recherche (Glenn Close) divergent sur le sort à lui réserver.

Les zombies ont décidément la côte. Après la grosse machinerie hollywoodienne World War Z, après la parodie hilarante Shaun of the Dead, après l’indépassable 28 jours plus tard, après la série à succès Walking Dead, avant le dessin animé Zombillénium, nous vient d’Outre-manche l’adaptation du roman à succès de M. R. Carey Celle qui a tous les dons.

Difficile de faire du neuf avec du vieux. Pourtant The Last Girl y parvient.
Grâce à une idée très maline : créer entre les humains luttant pour la survie et les zombies menaçants une catégorie intermédiaire, celle d’enfants mi-humains mi-zombies. Les premières scènes du film sont à ce titre exceptionnelles qui plongent le spectateur dans un univers incompréhensible. Tant pis pour vous, cher lecteur, qui êtes en train de lire cette critique et qui saurez déjà que ces enfants qu’on réveille au son du clairon, qu’on bâillonne sur une chaise roulante et que l’on conduit dans une salle de classe sont en fait de dangereux carnivores prêts à se ruer vers leur enseignant si son odeur humaine, trop humaine, vient à chatouiller leurs narines.

La suite du film est hélas plus convenue, qui reprend les recettes traditionnelles du genre. The Last Girl emprunte alors les voies bien balisées du survival movie, racontant l’histoire d’une petite bande d’humains désespérés cherchant à zigzaguer entre des zombies qu’un bruit suspect ou une odeur inhabituelle risque de sortir de leur torpeur.

The Last Girl a un dernier atout, à mes yeux décisif : Gemma Arterton. Même en treillis militaire, en pull troué, le maquillage défait et les traits tirés, elle garde ce charme fou et cet accent merveilleusement britannique qui me font chavirer.

La bande-annonce

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