Kongo ★☆☆☆

Au Congo, les Ngunzas sont une confrérie de guérisseurs qui promettent à leurs fidèles, en échange d’une offrande plus ou moins généreuse, de recouvrer la santé ou de renouer avec la chance.
Hadrien La Vapeur et Corto Vaclav, sont allés filmer l’un d’eux, l’apôtre Médard, la quarantaine déjà bien entamée, qui officie dans la banlieue de Brazzaville. Ils le rencontrent à un carrefour de sa vie. Médard vient d’être mis en cause pour sorcellerie dans la mort accidentelle de deux de ses patients. Et les investisseurs chinois qui transforment les forêts congolaises en carrières poussiéreuses obligent les esprits avec lesquels Médard dialogue à déménager.

Kongo nous fait une belle promesse : nous emmener au Congo-Brazzaville, moins souvent filmé que son grand voisin de l’autre côté du fleuve. Il nous promet aussi de nous faire découvrir le monde invisible des guérisseurs.

Mais la promesse n’est qu’à moitié tenue. Sans doute la dernière demie heure qui montre – à l’instar de l’affiche – ce prêtre dans son déguisement solennel – errer l’âme en peine à la recherche de ses djinns au milieu d’une nature défigurée par des caterpillars chinois est-elle envoûtante. Mais je suis si indécrottablement rationaliste que je n’ai pu regarder l’heure précédente, qui suivait l’apôtre Médard dans ses rites exotiques, sans le soupçonner de charlatanisme.

La bande-annonce

2 commentaires sur “Kongo ★☆☆☆

    • Une rapide recherche sur Internet ne m’a pas permis de trouver ce documentaire en VOD.
      La sortie du documentaire en salles est récente.
      C’est sans doute la raison pour laquelle il n’est pas encore accessible.
      Mais il devrait l’être à compter du 11 juin – si le délai réglementaire de trois mois est respecté.

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