Sous le ciel de Koutaïssi ☆☆☆☆

À Koutaïssi, en Géorgie, Lisa est préparatrice en pharmacie,  Giorgi joueur de football. Ils se rencontrent et tombent instantanément amoureux l’un de l’autre. Mais, une malédiction pèse sur leurs têtes. Dès le lendemain, ils sont condamnés à changer d’apparence et à ne plus se reconnaître.

Je me sens fort gêné de critiquer ce film…. car j’ai dormi pendant une bonne moitié de sa projection. La faute en incombe-t-elle au déjeuner trop copieux que j’avais pris juste avant ? à la nuit trop courte de la veille ? Ou à la longueur excessive d’un film de 2h31, véritable OVNI cinématographique à mi-chemin du conte et du documentaire voire de la performance ?

Un couple de spectateurs discutait à la sortie de la longue scène qui en constituait le mitan : une partie de football entre adolescents filmée au ralenti pendant près de dix minutes. Elle : « Quelle poésie ! »; lui : « quel ennui ! ». J’étais d’accord avec tous les deux…. avec une légère préférence pour le second !

Sous le ciel de Koutaïssi est (peut-être) un film très poétique. Il filme la ville de Koutaïssi, qui fut la capitale historique de la Géorgie au temps de la Colchide avant de sombrer dans l’oubli et dans l’ennui (la fin de cette phrase vaut tout autant pour la ville que pour l’œuvre). Il filme surtout avec beaucoup de délicatesse un jeune homme et une jeune femme éprouvant l’un pour l’autre une attirance d’une touchante pudeur – qui espérait de cette séance des scènes de sexe torrides aura été amèrement déçu. L’aurait-il fait en quatre-vingt dix minutes, je n’aurais pas été le dernier à saluer sa modestie et sa fraîcheur. Mais l’obésité de son film le prive de son charme.

La bande-annonce

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