Freaks Out ★★☆☆

En 1943, à Rome, quatre monstres de cirque partent à la recherche de leur directeur, pris dans une rafle, au risque de tomber dans les mains d’un Nazi psychopathe.

Gabriele Mainetti s’était fait connaître en Italie et au-delà avec un premier film surprenant, On l’appelle Jeeg Robot, croisement étonnant et détonnant du film de super-héros et du polar.

Freaks Out s’inscrit aussi à la croisée de deux genres. D’un côté, le film historique avec en arrière-plan l’Italie fasciste, la déportation des Juifs et, en méchant de comédie, un Nazi caricaturalement hystérique (joué avec un plaisir communicatif par l’excellent Franz Rogowski qu’on avait connu plus sobre chez Christian Petzold). De l’autre le film de super-héros avec, comme dans X-Men ou dans Les Quatre Fantastiques un quatuor formé par une jeune femme électrisante, un albinos qui commande aux insectes, un homme à barbe et un nain magnétique.

Le résultat n’est pas mauvais ; mais il n’est pas non plus franchement réussi. L’originalité du propos se dissout rapidement et Freaks Out se réduit bien vite à un sous-produit hollywoodien dopé aux effets spéciaux dont on réalise un peu trop tard qu’on ne constituait pas le cœur de cible.

La bande-annonce

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *