Le Visiteur du futur ★☆☆☆

Le député Gilbert Alibert (Arnaud Ducret) est sur le point de signer avec la société chinoise Axomako un contrat autorisant la construction d’une centrale nucléaire. Sa fille, Alice (Enya Baroux) fait partie des écologistes qui tentent de s’opposer à ce projet. L’avenir lui donnera raison : mal conçue, la centrale explosera bientôt, entraînant une apocalypse nucléaire qui manquera détruire la planète.
Pour éviter cette issue fatale, trois aventuriers du futur essaient de remonter dans le temps pour changer le cours des événements. Mais leur entreprise se heurte à la vigilance de la « brigade temporelle » et de ses sbires augmentés.

J’apprends, sans jamais en avoir entendu parler jusqu’alors et a fortiori sans en avoir vu le moindre épisode, que Le Visiteur du futur était une web-série (chouette ! un nouveau mot !) lancée en 2009 dont les quatre saisons ont généré quarante-cinq millions de vues (ne me demandez pas de vous expliquer ce que je viens d’écrire ! je n’y comprends rien !).

Je ne sais pas s’il faut que je cesse de me faire plus bête que je ne suis et que je revienne à plus de sérieux pour donner mon avis sur le film que les créateurs de la web-série ont mis plus de sept ans à monter. Il s’agissait pour eux en même temps de récompenser les fans – dont je ne suis donc pas et au nom desquels je ne saurais m’exprimer – sans paumer tous ceux qui – comme moi – découvrent cet univers pour la première fois. Le pari est réussi : je n’ai à aucun moment senti qu’il me manquait des clés pour comprendre une histoire qui louche du côté de Terminator, de Retour vers le futur ou de Mad Max III en en distordant les codes.

J’en ai aimé, malgré mon âge sénescent, l’humour potache et régressif ; même si je n’ai pas autant hurlé de rire que mes bruyants et jeunes voisins (j’étais sans doute le plus vieux des spectateurs d’une salle pleine comme un œuf). Jetez un œil à la bande annonce pour en voir un échantillon et savoir immédiatement si ce genre-là est votre came.

Mais la pauvreté du scénario a constitué pour moi un obstacle insurmontable : cette histoire niaiseuse qui charrie quelques idées écologiques bien-pensantes (« Il faut protéger notre planète ») en inventant un conflit de génération entre un daron aux idées étroites – mais pas si étroites que ça quand même – et sa fille mignonne et engagée, devrait être interdite par les Conventions de Genève !

La bande-annonce

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