La Communauté ★★★☆

Thomas Vinterberg a connu, alors qu’il n’avait pas trente ans, une célébrité aussi méritée qu’encombrante pour son premier film, « Festen ». On se souvient de ce huis clos étouffant, de ce règlement de comptes autour d’un dîner de famille. Depuis, le réalisateur danois a tourné une demie-douzaine de films qui souffrent de la comparaison avec ce chef d’œuvre de jeunesse.

Tel est le cas de son dernier film en date. On y retrouve, bien vieillis, quelques uns des protagonistes de « Festen ». Anna (Tryne Dyrholm) et Erik (Ulrich Thomsen) forment un couple cinquantenaire qui, héritier d’une immense demeure en plein centre de Copenhague, décide, pour partager les frais de fonctionnement de la maison et pour combattre l’ennui qui menace leur couple, d’y accueillir quelques colocataires. On est dans les années 70 ; mais la toile de fond historique importe peu et l’action aurait aussi bien pu se dérouler aujourd’hui.

« La Communauté » raconte comment se constitue une communauté, comment ses membres se choisissent, comment la vie entre eux s’organise. On aurait pu craindre une approche trop manichéenne : après l’euphorie des commencements, la douloureuse découverte des servitudes du quotidien. « La Communauté » n’est pas si simpliste et, sans rien nier des impasses dans lesquelles l’ultra-démocratie conduit, ne jette pas le bébé avec l’eau du bain.

Mais le film raconte surtout l’histoire d’un couple qui se dissout. Le héros, qui voit sa femme s’éloigner, tombe amoureux d’une jeune et jolie étudiante. Pour éviter de le perdre, sa femme accepte qu’il l’installe dans la communauté. Cette union à trois rencontre vite d’évidentes limites.

L’une des plus grandes réussites du film est le personnage de leur fille adolescente qui observe, sans mot dire, l’évolution de ses parents. Tandis qu’elle aussi connaît ses premières amours adolescentes, elle est tour à tour amusée par le joyeux désordre introduit par l’arrivée des colocataires, choquée par les infidélités de son père et effondrée par la réaction de sa mère.

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Live by Night ★☆☆☆

Fils d’un officier de police, Joe Coughlin revient traumatisé des champs de batailles de la Première guerre mondiale. Petit malfrat irlandais à Boston, il verse dans la grande criminalité par soif de vengeance, après la disparition de la femme qu’il aime.

Ben Affleck persiste et… ne signe pas. Après « Gone Baby Gone », « The Town » et « Argo » (Oscar inattendu du meilleur film 2013), il signe probablement son film le moins convainquant.

Pourtant l’affiche avait de quoi mettre l’eau à la bouche. Une adaptation de Dennis Lehane, le romancier peut-être le plus populaire à Hollywood (« Mystic River », « Gone Baby Gone », « Shutter Island »). Un film à costumes au temps glorieux de la Prohibition, sur les traces revendiquées de « Il était une fois en Amérique », Les Incorruptibles », « Boardwalk Empire ». Et une pléiade de jeunes stars prometteuses autour de Ben Affleck : Elle Fanning, Zoe Saldana, Siena Miller.

Difficile de reprocher grand chose à l’acteur-réalisateur qui fait honnêtement son travail. La reconstitution des années 20 est fastueuse. Le scénario est bien rythmé. Les acteurs sont impeccables. Mais malgré toutes ses qualités, « Live by Night » ne fonctionne pas. Il ne suscite aucune émotion, aucune empathie pour ses personnages, aucun intérêt pour ses situations.

La responsabilité en revient paradoxalement à la matière, trop riche, du roman de cinq cent pages de Dennis Lehane. Il aurait fallu une mini-série de plusieurs heures pour en tirer toute la substance. Ben Affleck – qui signe également le scénario – a voulu le faire tenir en deux heures et huit minutes. Pari impossible qui condamne « Live by night » à survoler trop rapidement quinze années de la vie d’un gangster irlandais, des faubourgs de Boston aux quais de Tampa, à traiter chaque épisode comme autant de vignettes (la poursuite en voitures, le trafic d’alcool, la rivalité entre gangs) et à négliger, faute de temps, des personnages secondaires riches de potentialités.

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La La Land ★★★★

Couronné de sept Golden Globes et bientôt probablement d’au moins autant d’Oscars, « La La Land » arrive mercredi sur nos écrans précédé d’une critique élogieuse. Première a annoncé la couleur : « Le meilleur film de l’année »  – ce qui le 20 janvier frise le canular … mais Première a raison et risque d’avoir raison jusqu’au 31 décembre, et le jury des Golden Globes aussi. « La La Land » est un chef d’œuvre.

Il est impossible de voir la bande-annonce de « La La Land » sans succomber immédiatement au charme de la musique, des costumes, d’Emma Stone et de Ryan Gosling et de courir acheter un ticket.

Je ne suis pas totalement objectif. J’adoooooore les comédies musicales et place au firmament de mes films préférés « Les Parapluies de Cherbourg » – que je revois chaque année avec un lot de Kleenex à portée de mains – classé ex aequo dans mon panthéon avec « West Side Story ».

« La La Land » est un film inoubliable. Un film qui fait rire (Ryan Gosling est hilarant dans deux scènes auto-parodiques) et pleurer. Un film qui nous transporte. Un film qui rend la vie plus belle. La démonstration en est faite, le temps d’un prologue aussi étonnant qu’enthousiasmant, filmé sur une bretelle d’autoroute embouteillée, le lieu a priori le moins poétique qui soit. Cette seule séquence suffit à donner un sourire, une énergie et un plaisir qui ne nous quitteront pas pendant deux bonnes heures qui passent comme un songe.

Alors qu’on croyait la comédie musicale définitivement passée de mode – comme les vieux films et le jazz – Damien Chazelle et ses producteurs ont eu le culot d’en réaliser une. Et avec quel brio ! La bande musicale, en tête des charts aux États-Unis, est déjà un classique. Le thème de Mia et Sebastian est d’un romantisme échevelé à faire pleurer un roc. « Another day of sun » donne la danse de Saint-Guy. Je vous défie de l’écouter sans avoir les pieds qui frétillent.

« La La Land » crée un univers, à la foi réaliste et onirique. Les costumes rétro-réalistes de Mary Zophres y sont pour beaucoup. Emma Stone porte au moins quarante robes – et presqu’autant de paires d’escarpins – toutes plus seyantes les unes que les autres. Quant à Ryan Gosling, j’essaie désespérément de jongler avec un chapeau – et de jouer au piano – comme lui.

Comme « Les Parapluies de Cherbourg » et comme « West Side Story », « La La Land » nous parle d’amour. Un coup de foudre entre Mia, l’actrice qui rêve de percer à Hollywood, et Sebastian, le pianiste qui rêve d’ouvrir sa boîte de jazz. Bien sûr, les esprits chagrins reprocheront au scénario son ingénuité, ses facilités. Mais c’est oublier qu’il peut se lire à plusieurs niveaux. « La La Land », ce n’est pas seulement une histoire d’amour. C’est aussi l’histoire de deux personnages à la poursuite de leurs rêves. C’est l’histoire des compromis inévitables ou haïssables qu’il faut accepter pour les réaliser.

Et les réserves qui pourraient émerger au fil du film seront inévitablement balayées par un final d’anthologie. Un final qui fait écho à « Midnight in Paris » et plus encore à « Un Américain à Paris ». Un final qui, sur le fond, est remarquable d’intelligence et de subtilité, évitant aussi bien les pièges du happy end mielleux que le pathos de la tragédie. Un final qui fait immédiatement de « La La Land » un film culte. Un film culte pour les fans de jazz, pour les amateurs de vieux films visionnés dans des salles à moitié vides, pour les amoureux de Emma Stone et de Ryan Gosling, pour les amoureux de Los Angeles et de Paris. Un film culte pour moi. Un film culte pour vous.

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Corniche Kennedy ★☆☆☆

À Marseille, sur la Corniche Kennedy, des jeunes des cités défient leur peur en se jetant à l’eau. Suzanne les regarde, les envie, les approche.

Les adaptations des romans de Maylis de Kerangal se suivent… et ne se ressemblent pas. Autant j’avais adoré « Réparer les vivants », autant j’ai été déçu par « Corniche Kennedy ».

De quoi s’agit-il ? D’une métaphore : celle du plongeon dans le vide. Du vertige et de la gravité qu’on défie. De la peur qu’on ressent du haut du plongeoir. Du plaisir qu’on éprouve à l’avoir vaincue une fois dans l’eau.

Le plongeon dans le vide, on l’aura compris, c’est le passage de l’adolescence à l’âge adulte pour ces jeunes et pour Suzanne qui révise mollement son baccalauréat.

Le scénariste a dû trouver que ce sujet était trop ténu pour tenir la durée d’un film. Du coup, il lui a donné de la chair en y greffant une histoire policière. Un des jeunes plongeurs, Marco, est acoquiné avec un caïd local que la police criminelle cherche à faire tomber en convainquant Marco de le « balancer ».

Le film « Corniche Kennedy » a une immense qualité : il est constamment filmé au bord d’une mer ensoleillée et chaleureuse qui illumine chaque centimètre la pellicule. On est bien loin des lumières jaunâtres de French Connection où William Friedkin filmait la deuxième ville de France comme le lieu de tous les trafics. Jamais Marseille n’a été plus lumineuse, plus liquide, plus sauvage, plus belle.

Il a deux immenses défauts. À la notable exception de Lola Créton dans le rôle de Suzanne, les jeunes acteurs jouent horriblement mal. Leur jeu est outré ; leur accent est ridicule. Second défaut déjà mentionné : l’histoire policière greffée à la belle histoire initiatique manque cruellement de crédibilité et dévie le film de ce qui aurait dû rester son seul sujet.

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Harmonium ★☆☆☆

Une famille ordinaire en apparence : Toshio et sa femme Akié, Hotaru leur fille de huit ans qui apprend l’harmonium (quel instrument au son hideux dont on se demande par quel sadisme son apprentissage peut être préféré à celui du piano !). Le vernis lisse de ce bonheur tranquille cèdera à l’arrivée de Yasaka qui vient d’être libéré de prison. Un lourd secret le lie à Toshio.

Pas facile de résumer Harmonium sans en dire trop… ou pas assez.
Dire que le film se compose de deux parties que huit années séparent, qu’il se construit autour d’un drame en son milieu, est-ce trop en dire ? Évoquer l’arrivée du fils de Yasaka dans sa seconde partie et les rapports complexes qu’il noue avec Toshio, un père de substitution, et avec Akié, que le remords a broyée, est-ce trop en dévoiler ? Ma foi non… puisque je le fais.

Mais surtout parce que le film de Kôji Fukada ne repose pas sur le suspense. Il ne s’agit pas tant de savoir ce qui va se passer – ou ce qui s’est passé avant le début du film – que de mesurer l’impact que ses événements auront. Le film nous induit en erreur qui nous laisse croire que son principal personnage est le mystérieux Yasaka et le lourd secret qu’il porte. Comme Terence Stamp dans Théorème de Pasolini, Yasaka vient faire exploser une famille, révéler les failles qui la fissuraient déjà et qui n’attendaient que l’occasion de s’élargir.

Le problème dans Harmonium est précisément son ambiguïté. Le réalisateur installe une ambiance oppressante et nous maintient dans l’attente anxieuse d’une explosion de violence. Il y réussit parfaitement. Mais, outre qu’une attente anxieuse n’est jamais très agréable, elle débouche sur … rien. Un vide. Une faille qui s’est élargie. On s’embarquait pour Shokuzai (l’épatante mini-série japonaise de Kiyoshi Kurosawa sur le meurtre non élucidé d’une fillette) ; on a au bout du compte Cris et chuchotements.

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Neruda ★★☆☆

Pablo Neruda fut le plus grand poète chilien du XXème siècle. Prix Nobel de littérature en 1971, il fut aussi un homme politique de premier plan, engagé au Parti communiste, soutien de Salvador Allende et décédé, dans des conditions troubles, quelques jours après le coup d’État de Augusto Pinochet en septembre 1973.

Ce n’est pas un biopic en bonne et due forme que réalise Pablo Larrain. Plutôt que de s’intéresser aux derniers jours de ce géant de la littérature, Pablo Larrain raconte un épisode méconnu de sa vie. En 1948, le président Videla mène une politique anticommuniste soutenue par les États-Unis. Neruda est destitué de son mandat de sénateur et poursuivi. Menacé d’emprisonnement, le poète prend le chemin de l’exil. Il défie les services de police et compose son grand œuvre, Chant général, un poème épique de quinze mille vers.

Pablo Larrain est désormais bien connu en France. En attendant son Jackie – avec Natalie Portman dans le rôle de l’épouse de John Kennedy – qui sortira le mois prochain, on y a vu  le glacial Santiago 73 (2010) l’euphorisant No (2012) et le traumatisant El Club (2015). Trois films qui, chacun à leur façon, interrogent l’identité chilienne après les années de plomb de la dictature.

Le réalisateur chilien continue à disséquer l’histoire de son pays en racontant l’épisode d’une vie d’un géant de sa littérature. Sans doute l’écho de ce film sera-t-il moins fort en France où l’œuvre et la personnalité de Neruda sont moins connues. Aussi la frappante ressemblance de l’acteur principal, Luis Gnecco, avec son modèle ne frappera-t-elle que ceux qui connaissent ses traits (soit qu’ils possèdent une vaste culture littéraire, soit qu’ils viennent de consulter sa notice sur Wikipédia).

Le film raconte une traque. Mais il le fait sur un mode déroutant presque cocasse. Neruda est un hédoniste qui joue au chat et à la souris avec son poursuivant, le policier Oscar Peluchonneau. Il n’est pas sans rappeler le personnage d’Eisenstein dans le dernier film de Peter Greenaway Que viva Eisenstein! . Contre toute attente, aucune tension ne s’installe dans un film inclassable, aux frontières de la reconstitution historique, du drame et de la comédie. Le dernier quart d’heure, qui verse dans un onirisme métaphysique, a achevé de me déconcerter.

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Le Parc ☆☆☆☆

Naomie et Maxime se retrouvent dans un parc. D’où se connaissent-ils ? Sont-ils des amis de longue date ? Viennent-ils de se rencontrer via Internet ? Nous n’en saurons rien. Ils déambulent à travers le parc ensoleillé. Maxime parle de sa mère hypnothérapeute, de son père, ancien joueur professionnel de football, des « Cinq leçons sur la psychanalyse » de Freud. Elle évoque ses parents, professeurs d’EPS dans son lycée, et fait le poirier. Les mains se frôlent ; les corps se rapprochent ; les bouches s’embrassent. Maxime quitte Naomie. Puis la nuit tombe.

La critique s’est enthousiasmée pour ce film aux allures de moyen métrage (une heure douze seulement). Libération salue « sa poésie crépusculaire ». Les Cahiers du cinéma parlent de « personnages émouvants dans leur extrême évidence, leur dénuement presque archétypal ». À en croire Le Monde, « Le Parc condense avec trois fois rien toutes les puissances du cinéma ».

Je suis quant à moi resté sourd et aveugle au charme de ce film minimaliste. Je m’y suis ennuyé ferme malgré sa brièveté. J’ai trouvé ridicule le couple désassorti formé d’un grand dadais sans charme et d’une jeune fille mal dans sa peau, aussi gênés que nous de devoir s’embrasser devant la caméra. J’ai trouvé leur histoire d’amour et la façon misérable dont elle se concluait dépourvue de la moindre poésie. Et l’échappée onirique dans un parc enténébré a achevé de me laisser sur le bord du chemin.

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Nocturnal animals ★★☆☆

Trois films en un.
1. La quarantaine, Susan est une célèbre galeriste californienne. Mais son opulence matérielle peine à cacher la faillite qui menace son couple
2. Susan reçoit les épreuves du livre de son ex-mari qui raconte l’histoire d’un kidnapping qui tourne mal sur une route déserte de l’ouest du Texas.
3. La lecture de ce livre fait ressurgir chez Susan le souvenir de sa rencontre avec Edward, des deux années que durèrent leur mariage et des circonstances dramatiques dans lesquelles il s’est rompu.

Je ne sais pas trop que penser du second film de Tom Ford. J’avais tellement détesté le premier, A Single Man, mélo gay hyperstylisé d’une abyssale vacuité, que j’ai plutôt été agréablement surpris de la densité du second. Car il y a beaucoup de fils à tirer dans le personnage de Susan : la midlife crisis, le remords, mais aussi, de façon plus intellectualisée, le processus de création (Susan est une mauvaise artiste qui a réussi alors qu’Edward semble être un écrivain génial en mal de succès) et les relations du créateur et de ses spectateurs (Nocturnal animals est à la fois le titre du film et celui du livre écrit par Edward).

Le problème est que Tom Ford ne tire aucun de ces fils. Comme un chaton devant une pelote de laine, il nous livre plus banalement trois films entremêlés dont il semble ne pas savoir comment se dépêtrer. En témoigne la scène finalement faussement ambiguë.

Pour autant ces trois films, pris isolement, se laissent regarder sans déplaisir. La rousseur de Amy Adams – qu’on a déjà beaucoup aimée dans Premier contact le mois dernier – y est pour beaucoup. Jake Gyllenhaal, en bon père de famille dévoré par la culpabilité, en fait un peu trop.

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Primaire ★★☆☆

Florence est enseignante en CM2. Elle se dévoue corps et âme à son travail. Tous ses élèves ont son attention : Tarah qui ne sait pas lire, Lamine qui sème la zizanie en classe, Charlie et son assistante de vie scolaire… Un matin arrive Sacha un enfant laissé sans surveillance par une mère « abandonnique ».

À vos ardoises… et à vos mouchoirs. Vous avez adoré « Être et avoir » le documentaire de Nicolas Philibert ? Vous adorerez « Primaire » un film noyé de bonnes intentions qui aurait fort bien pu être sponsorisé par l’Éducation nationale – et sera probablement visionné par tous les professeurs-stagiaires d’IUFM/ESPE.

J’adore les films qui font pleurer. Et celui ci le fait plus qu’à son tour. On pleure à la détresse de Sacha. On pleure à la passion de Florence pour son travail et aux doutes qui l’assaillent. On pleure aux progrès de Tarah. On pleure au handicap de Charlie. Et, comme si la coupe n’était pas déjà suffisamment pleine, on pleure encore un peu quand Florence tombe amoureuse de Mathieu (Vincent Elbaz), le beau-père de Sacha.

J’aurais un cœur de pierre si je ne me laissais pas émouvoir par ce film attendrissant. Servi par l’énergie ébouriffante de Sara Forestier et par une bande de gamins qui ne minaudent jamais, « Primaire » fait souvent mouche. Mais l’entêtement de Hélène Angel, sa réalisatrice, à vouloir tout traiter en cent cinq minutes (le beau métier d’enseignant, le handicap à l’école, l’apprentissage de la lecture, les mères célibataires, les relations mère -fils…), condamne son film à l’overdose.

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