La Mécanique de l’ombre ★★★☆

Duval (François Cluzet) est au chômage depuis deux ans. Il récupère lentement d’un sévère burn out et soigne chez les AA son alcoolisme. Il est contacté par Clément (Denis Podalydès) qui lui confie un travail nimbé de mystère : il doit retranscrire des interceptions téléphoniques.

La Mécanique de l’ombre est un petit polar qui réussit à merveille à créer une atmosphère prenante. Très classique dans son sujet (le monde poisseux des services secrets), il est très moderne dans son traitement (travail des couleurs, des décors, du son). Son esthétique par exemple n’est pas sans rappeler celle de La Taupe (2011). Sa sortie participe d’un regain d’intérêt pour le film de genres, qu’il s’agisse de la série Le Bureau des légendes ou des films sortis récemment en France : Le Grand Jeu, Une affaire d’Etat, L’Exercice de l’Etat

Sa réussite provient du jeu remarquable de ses acteurs, qui constituent tous des valeurs sûrs du cinéma français : François Cluzet, parfait en cave qui se rebiffe, Denis Podalydès, glaçant en maître-espion, Simon Abkarian, troublant en exécuteur des basses œuvres… Elle provient aussi au scénario qui tient bien la route jusqu’au dénouement final, malin quoique peu crédible.

La bande-annonce

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *