À ceux qui nous ont offensés ★★☆☆

Manouches de père en fils, les Cutler vivent en marge de la société et en sont fier. Le grand-père, Colby (Brendan Gleeson) est un chef de gang à l’ancienne, converti au christianisme avec la foi des born again. Il a transmis à son fils, Chad (Michael Fassbender), toutes les ficelles du métier, l’élevant dans la haine de la société et lui refusant d’aller à l’école. Mais Chad, qui s’est marié avec Kelly et en a eu deux enfants, souhaite pour eux une existence moins bohème que celle qu’il a connue.

Le Parrain chez les Romanichels des Costwolds. À ceux qui nous ont offensés (traduction audacieuse de : Trespass Against Us) est un drôle de mélange.

D’abord c’est une plongée quasi-documentaire au cœur d’une tribu de marginaux. De la même veine que celle que le documentariste français Jean-Charles Hue avait réalisé la radioscopie dans La BM du Seigneur (2010) et Mange tes morts (2014). On n’est plus dans le nord de la France, mais dans le centre cossu de l’Angleterre où la tribu des Cutler cambriole les résidences de riches praticiens.

Ensuite c’est une histoire de famille. Chad veut se libérer de l’emprise malfaisante de son père. Il veut offrir à ses enfants l’avenir dont il a été privé. Il excelle dans son travail – l’habileté avec laquelle il réussit à tromper la vigilance de la police est confondante – mais il veut en changer. Le thème n’est pas vraiment nouveau. Mais le cadre dans lequel il est traité fait toute l’originalité de ce film au montage nerveux et au scénario rebondissant.

La bande-annonce

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