Margot (Souheila Yacoub, révélée dans Climax et qui occupait déjà le haut de l’affiche dans De bas étage) et Alma (Déborah Lukumuena qui tenait la dragée haute à Gérard Depardieu dans le récent Robuste) sont les meilleures amies du monde. Elles partagent un rêve : monter sur les planches. Et ce rêve est sur le point de se concrétiser : au terme d’un long casting, Alma a été retenue pour interpréter le premier rôle de la pièce montée par une dramaturge italienne (on reconnaît Sveva Alviti qui campait Dalida dans le biopic de Lisa Azuelos) et Margot est embauchée comme doublure.
Mais le destin va rattraper les deux jeunes filles.
Entre les vagues raconte une histoire déchirante dont il est impossible de trop en dire, sauf à se faire reprocher d’en divulgâcher le contenu. D’autres critiques n’ont pas mes pudeurs de vierge qui en parlent explicitement. J’en ai peut-être d’ailleurs déjà trop dit en écrivant que je devais ne rien en dire. Toujours est-il que, loin du programme annoncé de joyeuse sororité que l’affiche du film et sa bande-annonce nous laissaient escompter, Entre les vagues prend en son milieu une tonalité plus dramatique.
Sa seconde moitié devrait faire pleurer les pierres. Étrangement, elle ne m’a pas touché. Pourtant, c’est précisément le genre de sujet qui me fait fondre en larmes. Mais ici, rien, nada, pas l’ombre d’un sanglot.
Ce n’est pourtant pas la faute des deux actrices, aussi excellentes l’une que l’autre. Mais c’est peut-être celle d’un scénario trop mélodramatique qui, à force de vouloir à tout prix susciter l’émotion, la fait fuir.
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