La Chanson de l’éléphant ★☆☆☆

Un médecin a disparu d’un hôpital psychiatrique. L’un de ses collègues interroge un patient (Xavier Dolan) pour découvrir l’insoupçonnable vérité.

Xavier Dolan est l’enfant terrible du cinéma canadien. Surtout connu pour ses réalisations (Laurence Anyways, Mommy), il passe volontiers devant la caméra. Dans les deux cas, il manifeste les mêmes qualités et les mêmes défauts : une énergie débordante, une violence difficilement canalisée, une immaturité revendiquée.

Son personnage est presque sobre, qui affronte à fleuret moucheté, le psychiatre qui l’interroge. Le problème de La Chanson de l’éléphant vient moins du jeu des acteurs que de la mise en scène. Inspiré d’une pièce de théâtre, « La Chanson de l’éléphant » est du théâtre filmé qui ne s’échappe quasiment jamais des quatre murs du bureau du praticien.

Le théâtre filmé produit parfois des chefs d’œuvre : Macbeth de Welles, Le Limier de Mankiewicz, Dogville de Lars Von Trier. Mais trop souvent hélas il s’agit d’adaptations paresseuses d’une pièce dont on espère prolonger le succès en touchant un plus large public : Dîner de cons ou Le prénom. Même La Cage aux folles ou Le Père Noël est une ordure (dont je connais, comme toute ma génération, la moindre réplique par cœur) sont des films sans qualités.

La Chanson de l’éléphant présente hélas toutes les tares du mauvais théâtre filmé. Aussi brillant soit-il le dialogue du médecin et du patient finit par lasser. Aucun rebondissement ne vient sortir le spectateur de sa torpeur. Jusqu’à un épilogue inutilement dramatique et vaguement ridicule.

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Le Fils de Jean ★★★☆

Parisien, la trentaine, Mathieu reçoit un appel du Canada. Son père biologique, dont sa mère a toujours refusé de lui dévoiler l’identité, vient de mourir. Mathieu saute dans un avion pour assister aux funérailles et rencontrer sa famille. Mais Pierre, le meilleur ami de son père, l’accueille à l’aéroport et essaie de l’en dissuader.

On connaît la patte de Philippe Lioret, un des rares réalisateurs français dont le nom constitue désormais le meilleur argument de vente. Welcome, Je vais bien, ne t’en fais pas, D’autres vies que la mienne sont autant de drames émouvants aux scénarios parfaitement maîtrisés, servis par des acteurs remarquables.

Le Fils de Jean ne déroge pas à la règle. Il a pour sujet la relation père-fils. Le cinéma lui préfère la relation mère-fille ou pire père-fille, qu’il dépeint avec force larmes.  La relation père-fils est trop bourrue, trop silencieuse pour être montrée.

Philippe Lioret surmonte cet écueil avec son immense sensibilité. Il s’inspire librement d’un livre déjà ancien de Jean-Paul Dubois – qui est décidément souvent adapté ces temps ci au cinéma (La nouvelle vie de Paul Sneijder est également tiré d’un de ses romans). Il s’appuie sur des acteurs impeccables : Pierre Deladonchamps confirme les espoirs suscités par sa composition dans L’Inconnu du lac, Gabriel Arcand sait être dur et doux dans le rôle de Pierre, Catherine de Léan a l’accent québécois et le minois qui va avec. L’intrigue est sur le point de trop s’étirer lorsqu’un twist final lui redonne tout son intérêt.

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Divines ★★★★

Dounia et Maimounia sont « deux mouflettes de banlieue » – pour reprendre la jolie expression de Télérama dont elles font la couverture. Dounia est une beurette poids plume à la langue bien pendue qui vit misérablement dans un bidonville avec sa mère pute et alcoolo ; Mamounia est une renoi poids lourd dont le père est l’imam de la salle de prière. L’une et l’autre sèchent les cours du BEP, maraudent au centre commercial, rêvent d’argent facile.

Ainsi pitché, Divines ne justifiait à mes yeux de critique ni la Caméra d’Or qu’il a obtenu à Cannes ni les critiques dithyrambiques de la presse. Critique blasé, quarantenaire et vaguement réac, je me disais que cette semaine était décidément trop politiquement correct après le Nocturama de Bonello dont j’ai fait mon coup de gueule. Je ne voyais a priori aucune originalité dans Divines, ressassant le thème de la banlieue et de sa jeunesse sans repères exploré avec succès par Abdellatif Kechiche (L’Esquive), Laurent Cantet (Entre les murs) ou Céline Sciamma (Bandes de filles). Et j’ai été franchement rebuté par les interviews de la réalisatrice Houda Benyamina qui enfonce les portes ouvertes à coup de formules creuses

Coup de cœur. Toutes mes préventions ont disparu en deux scènes. La première sur des images sans dialogues de la cité anonyme où Douna et Maimouna chahutent au son paradoxal et inattendu du Nisi Dominus de Vivaldi. Mais surtout la deuxième : Dounia est en classe et joue le rôle d’une hôtesse d’accueil pour préparer l’examen qui sanctionnera son BEP et lui permettra peut-être de décrocher un emploi humiliant et sous-payé. La jeune élève se rebelle ; le ton monte ; elle injurie l’enseignante vite débordée. Je suis scotché. Dans quel film suis-je tombé ?

Certes, Divines n’est pas exempt de défaut. Il hésite entre le réalisme documentaire et la fable sans arrêter son parti. Dounia et Mamounia se disent matérialistes, prêtent à tout pour « faire du fric », rêvant de conduire une Ferrari à Phuket et hurlant de joie dans une décapotable sur les Champs-Elysées ; et elles sont en même temps émues au tréfonds d’elle-même par les chorégraphies du ballet de danse contemporaine dont elles espionnent en cachette les répétitions. Le caïd de la cité est Rebecca, une aînée qui renverse les codes de l’hypervirilité ; mais le personnage manque de crédibilité et en perd plus le film avance.

Pour autant, j’écarte les réserves que Divines peut inspirer et lui accorde, conscient de la subjectivité de ma notation, les quatre étoiles que sa contagieuse vitalité mérite.

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Nocturama ☆☆☆☆

Sept jeunes gens organisent une série d’attentats simultanés dans Paris. Leurs crimes commis, ils se retrouvent à la nuit tombée dans un grand magasin de la capitale.

Nocturama démarre bien. Pendant sa première demie-heure, Bertrand Bonello filme sans paroles sur fond de musique électro l’arrivée des protagonistes sur les lieux de leurs méfaits : la Bourse de Paris, la Tour Global (sic) de La Défense, le ministère de l’Intérieur (bizarrement situé rive gauche), l’appartement du PDG de HSBC France… Comme dans un film de Melville ou « 24 heures chrono », la nervosité des poseurs de bombes est contagieuse. On s’interroge : quels sont leurs cibles ? quels sont leurs motifs ? parviendront-ils à leurs fins ?

Hélas, Nocturama n’est pas un film d’action. Les bombes explosent en split screens – manifestement le budget effets spéciaux a été réduit à la baisse. Et le film s’encalmine dans un grand magasin (La Samaritaine ?  Le Grand Marché ?) où les jeunes gens ont l’idée particulièrement peu avisée de se regrouper (pourquoi diable ne rentrent-ils pas tranquillement chez eux ?).

Des motivations de ce groupe, on ne saura pas grand’chose si ce n’est à travers quelques flashbacks patauds où on en voit les membres s’initier au maniement du Semtex. Dans ce grand magasin, on les voit céder aux sirènes de la grande consommation et du luxe, contre lesquels pourtant ils viennent d’orchestrer des actions terroristes. Ils forment un groupe hétérogène venant d’horizons variés : le 9-3, Sciences Po (un jeune con encravaté parlant d’égal à égal à un ministre ami de son père) ; mais Bertrand Bonello ne brosse pas un portrait de groupe.

Si Nocturama n’est ni un film d’action, ni un portrait de groupe, alors qu’est-ce ?

De deux choses l’une. Soit Nocturama est une pure œuvre d’art. Mais où est passée l’élégance du réalisateur de L’Apollonide aussi maladroit à éclairer ses jeunes acteurs qu’à les diriger ? Soit Nocturama est une prophétie politique, annonçant l’inéluctable basculement d’une jeunesse nihiliste dans la violence aveugle. Pour radical qu’il soit, ce point de vue se révèle d’une navrante pauvreté faute d’être exploité.

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Toni Erdmann ★★☆☆

Depuis sa sortie à Cannes où il avait reçu un accueil enthousiaste, Toni Erdmann divise les spectateurs. La majorité salue une œuvre hors nome, loufoque et attachante. La minorité crie à l’imposture. De quel côté vous classerez-vous ?

Il faut sans doute reconnaître à Toni Erdmann une certaine originalité. Moins dans le sujet qu’il traite que dans sa manière de le faire.

Le sujet ? Il y en a deux : la relation père-fille et le capitalisme en Roumanie.
La relation père-fille file a priori sur un chemin tracé d’avance. Winfried, la soixantaine, professeur de musique dans un collège allemand, n’a plus guère de contacts avec Ines, sa fille partie travailler comme consultante en Roumanie. Sans crier gare, il va l’y rejoindre, déboulant dans sa vie comme un chien dans un jeu de quilles sous l’identité d’un fantasque Toni Erdmann, tour à tour coach, ambassadeur d’Allemagne, peintre sur œufs et consultant dans l’industrie pétrolière.
La peinture du capitalisme sans âme qui corrompt à la fois un pays et l’âme de ceux qui l’exploite constitue, lui aussi, un thème rabattu.

Mais c’est dans la façon de traiter ces deux thèmes que Maren Ade, jeune et prometteuse réalisatrice allemande, surprend et émeut.
Résumer la relation de Winfried et d’Ines à leur réconciliation serait appauvrir un couple père-fille dont deux heures quarante de film permettent de comprendre la complexité. Il n’y a pas d’un côté un père loufoque et de l’autre une fille droguée de travail. L’un et l’autre ont leurs qualités et leurs défauts. Winfried cache derrière sa bouffonnerie une compréhension très fine de l’état de sa fille ; la dureté d’Ines se fissure au fil du film.
C’est peut-être la peinture de la Roumanie moderne qui m’a le plus intéressé dans ce film, d’autant qu’elle est passée sous silence dans les critiques que j’ai pu lire. Toni Erdmann la décrit comme le terrain de chasse d’une faune cosmopolite de consultants plurilingues (on parle beaucoup de langues dans Toni Erdmann – l’allemand, l’anglais, le français – mais quasiment pas le roumain). C’est un pays qui est à la fois dans l’UE – les directives s’y appliquent et un personnage annonce qu’il a remercié Van Rompuy d’avoir permis son adhésion – mais qui se situe encore à ses marches. J’ai particulièrement été émue par le personnage d’Anca, la jeune assistante d’Ines, multidiplômée et ravissante, prête à accepter toutes les humiliations pour conserver son emploi.

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Rester vertical ☆☆☆☆

Il est facile de critiquer les bons films qu’on a aimés et les mauvais films qu’on a détestés. Mais que dire des bons films qu’on déteste ?  Et des mauvais qu’on aime ?

« Rester vertical » est peut-être un bon film. Mais je l’ai détesté.

Je n’ai pas été touché par cette histoire filandreuse d’un réalisateur (double autobiographique d’Alain Guiraudie ?) errant entre la Lozère – où il croise une bergère et lui fait un enfant – Brest – où son producteur s’inquiète du retard pris sur son prochain film – et le Marais poitevin – où le héros consulte une naturothérapeute dans une curieuse cabane. Je suis resté sourd à la beauté des paysages et des lumières. Je n’ai pas compris la métaphore lourdement pesante du loup qui traverse le film, bête effrayante et attirante à la fois. J’ai été décontenancé par l’artificialité des caractères parce que je manque peut-être d’imagination ou parce qu’il s’agit peut-être aussi de grossières caricatures sans épaisseur.

J’ai été choqué par les gros plans répétitifs de sexe, de pénis plus ou moins tumescents, de vagins plus ou moins ouverts. Mon dégoût a culminé avec la scène de sodomie/gérontophilie/euthanasie qui est soi-disant destinée à « briser un tabou » mais qui a plongé la salle dans un silence embarrassé.

Peut-être Alain Guiraudie a-t-il un talent bien à lui. Il en avait donné la preuve avec L’Inconnu du lac. Mais ce talent m’est totalement étranger.

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Nerve ☆☆☆☆

Adolescente mal dans sa peau, Vee découvre par sa meilleure amie une nouvelle application sur Internet : Nerve propose à des « voyeurs » de lancer des défis à des « joueurs » et de les regarder les relever. Vee se pique au jeu et rencontre Ian (Dave Franco, 31 ans (sic) dans la vraie vie). Mais les règles du jeu se compliquent tandis que Vee suspecte Ian de cacher un lourd secret.

Je ne serais pas aller voir Nerve sans l’avis dithyrambique du Monde qui le décrivait comme « une tragédie « geek », entre chœurs de « voyeurs » et Parques numériques ». J’escomptais un film d’action rebondissant dans le dark web et reposant sur une vision stimulante du pouvoir des hautes technologies.

Quelle ne fut ma déception ! Car Nerve ne vaut pas tripette. C’est une resucée moderne du jeu « Conséquence ou Vérité ? » auquel nous jouions déjà au siècle passé. L’essor de l’Internet a permis d’augmenter le nombre des joueurs… et de rendre les défis de plus en plus stupides. Les premiers sont les plus mignons : embrasser un inconnu, voler une robe dans une boutique de luxe ; les suivants deviennent franchement débiles : rouler à 100km/h en moto les yeux bandés, traverser un précipice sur une échelle brinquebalante…

Ce scénario poussif, qui peine à soutenir l’attention durant une heure trente cinq, repose sur une philosophie simpliste : Internet est dangereux, l’anonymat qu’il confère à ses utilisateurs est une invitation à exprimer ses instincts les plus vils, rien ne remplace les rapports humains authentiques. Cerise sur le gâteau : Juliette Lewis, la Lolita incendiaire de Kalifornia et de Natural Born Killers joue le rôle de la mère de Vee, qui se ronge les sangs quand sa fille rentre en retard et ne répond pas à son téléphone. Je vieillis…

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Hotel Singapura ★★★☆

Un Anglais se sépare de son amant chinois ; une mère maquerelle enseigne à ses employées comment rendre un homme fou de plaisir ; un groupe de rock fête son disque d’or ; un transsexuel thaïlandais attend l’opération qui lui permettra de changer de sexe ; une Japonaise trompe son mari avec un jeune Chinois ; une Coréenne visite Singapour avec son meilleur ami…

Unité de lieu, mais pas unité de temps. La caméra de Eric Khoo ne quitte jamais la suite 27 de l’hôtel Singapura ; mais elle balaie près d’un siècle d’histoire depuis la prise de Singapour par le Japon en 1942 jusqu’à un futur de science-fiction où le sexe se pratiquera sous des formes étonnantes.

Il y a deux façons de considérer le film de Eric Khoo. On peut y voir – et le titre français nous y invite – une radiographie en coupe de Singapour. C’est sans doute lui donner plus d’envergure qu’il n’y prétend. Même si, l’exotique brassage des langues (on parle anglais, chinois, coréen, japonais et thaï) est révélateur de l’étonnante mosaïque que constitue la cité-Etat.

L’ambition de « In the Room » est différente. D’une saynète à l’autre, d’une époque à l’autre, le réalisateur pose la même question : comment aimer ? Le sujet est traitée de façon très pratique. Dans une chambre d’hôtel, on fait l’amour et on en parle. Le film, interdit aux moins de douze ans avec avertissement, n’est pas bégueule. Mais, aussi séduisants que soient ses personnages, féminins comme masculins, il ne se réduit pas à une succession de scènes de sexe. « Hôtel Singapura » lorgne du côté de « In the Mood for Love » et a le parfum envoûtant et sensuel des histoires d’amours impossibles.

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Elektro mathematrix ★★★☆

Filmer la danse au cinéma est une gageure. On peut mettre de la danse dans un film : ça donne Singing in the Rain ou Dirty Dancing – pour ne rien dire d’avatars moins réussis : Sexy Dance 1, 2, 3 ou 4… On peut alternativement filmer la danse : c’est Wim Wenders qui se faufile au plus près des corps des danseurs de la compagnie de Pina Bausch ou Frederik Wiseman qui documente le Crazy Horse.

La chorégraphe espagnole Blanca Li a choisi de porter à l’écran son spectacle Elektro Kif. Elle ne se contente pas de filmer paresseusement son spectacle. Elle le transpose dans un lycée professionnel, le temps d’une journée de classe. Des élèves suivent un cours de maths, mangent à la cantine, travaillent à l’atelier, jouent au basket dans la cour. Ces décors banals sont intelligemment utilisés comme autant d’opportunités pour danser et faire de la musique. Comme dans les comédies musicales, l’artificialité des chorégraphies en crée le charme paradoxal.

Une troupe quasi exclusivement masculine danse l’électro, une danse urbaine dérivée du hip hop, apparue dans les années 2000 et pratiquée en battles. D’une folle vitalité, les danseurs enchainent des mouvements de bras et de jambes compliqués à une vitesse folle. Avec Rize, David La Chapelle avait filmé en 2005 à Los Angeles une danse similaire, le Krump, si rapide qu’on était persuadé que le film passait en accéléré.

L’originalité de la démarche emporte le spectateur pendant la première moitié du film. Mais très vite, la lassitude s’installe devant la répétition des mêmes chorégraphies. Heureusement Elektro Mathematrix a la bonne idée de ne durer qu’une heure vingt.

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Jason Bourne ★☆☆☆

Ils avaient juré de décrocher après La Vengeance dans la peau. Ils n’ont pas tenu promesse. Matt Damon et le réalisateur Paul Greengrass sont de retour neuf ans plus tard.

Ils réutilisent avec autant de succès les recettes des deux films qu’ils avaient tournés ensemble (le premier titre de la franchise était signé par Doug Liman et le quatrième avait été déserté par le beau Matt) : le charisme de Matt Damon, des scènes d’action filmées au cordeau, l’utilisation par la CIA des moyens de surveillance les plus sophistiqués, la musique martiale de John Powell…

Pourtant ce Jason Bourne 5 donne l’impression de fonctionner à vide. Pourquoi ? Parce que les trois premiers reposaient sur une idée aussi simple qu’efficace : un agent secret a perdu la mémoire mais n’a rien perdu de sa force. Du coup les films étaient organisés autour d’un mystère à résoudre : qui est Jason Bourne ?

Au début du cinquième opus, le mystère a été résolu. Jason Bourne a retrouvé la mémoire. Il sait qu’il a rejoint de son plein gré à la mort de son père un programme ultrasecret destiné à transformer les agents de la CIA en tueurs surentraînés.

Ce mystère résolu, les scénaristes de Jason Bourne en imaginent un nouveau : le héros recherche la vérité sur la mort de son père. Mais cette quête est beaucoup moins efficace que celle qui structurait les premiers épisodes. Et la mémoire retrouvée de Jason Bourne prive le héros de ce qui en faisait le charme : une habilité déconcertante et involontaire à tuer.

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