« The Big Short » a le cul entre deux chaises.
C’est un documentaire qui ambitionne de rendre compréhensible la crise financière de 2008. Sauf qu’on n’y comprend rien, noyés sous la complexité des termes techniques (CDS, CDO, hypothèques…) sans que les efforts désespérés du réalisateur pour nous les rendre intelligibles, par des caméos désopilants (ah ! Margot Robbie !), n’y puissent rien.
C’est une fiction servie par un casting plaqué or (Christian Bale, Brad Pitt, Steve Carell, Ryan Gosling…) de banquiers, plus ou moins immoraux, qui parient contre les marchés et vont s’enrichir de leur écroulement. Sauf que l’enjeu de cette fiction une fois posé, le spectateur attend patiemment et sans suspense – puisque la fin de l’histoire nous est connue – le krach inéluctable qui rendra nos héros riches de la misère des autres.
Trop compliqué dans ses détails, trop simple dans ses grandes lignes, « The Big Short » échoue sur tous les terrains.
Très beau travail l’ami !