L’action se déroule en 1984 en Tchécoslovaquie. Anna court le 200 mètres et espère se qualifier pour les prochains JO. Mais, à l’époque communiste, le sport n’était pas une activité innocente. Le prestige du bloc communiste était en jeu. Tous les moyens étaient bons, dopage compris, pour faire triompher les athlètes.
« Sur la ligne » (traduit du tchèque « Fair play ») traite donc de deux sujets.
Premièrement le dopage dans le sport – qui n’avait à ma connaissance jamais été évoqué au cinéma et qui le sera quelques mois olus tard dans le film de Stephen Frears consacré à Lance Armstrong.
Deuxièmement la vie à l’époque communiste, la misère triste et grise, la police omniprésente, l’étouffement…
« Sur la ligne » n’égale pas « La vie des autres » ou « Barbara ». Mais sa matière est si riche, les dilemmes moraux qu’il expose si déchirants que sa facture télévisuelle ne réussit pas à le vider de son intérêt.