Alita: Battle Angel ★☆☆☆

Dans un vingt-sixième siècle  post-apocalyptique, l’humanité se divise en deux zones aux frontières infranchissables. À quelques milliers de mètres au-dessus de la terre, Zalem, cité inaccessible, est dit-on peuplée d’humains vivant dans un luxe inouï. En dessous d’elle, Iron City est une décharge, construite autour des rebuts déversés par Zalem, qui rassemble la lie de l’humanité, des cyborgs, des assassins et des chasseurs de prime.
Alita (Rosa Salazar) est un droïde reconfiguré par le docteur Ido (Christophe Waltz), un génie en cybernétique, qui lui a donné l’apparence de sa défunte fille. Le physique fluet de la jeune femme ne doit pas faire illusion : Alita est un droïde de dernière génération, doté de l’instinct d’une guerrière. Les maîtres d’Iron City, Chiren (Jennifer Connelly) et Vector (Mahershala Ali), veulent s’en emparer.

Longtemps, les superhéros ont été exclusivement masculins : Superman, Batman, Harry Potter… Et progressivement, les filles ont occupé le haut de l’affiche : Katnis Everdeen, l’héroïne des Hunger Games, Wonderwoman, Tris, l’héroïne de Divergente… La brindille Alita s’inscrit dans cette généalogie, héroïne avec qui les jeunes adolescentes mal dans leur peau du monde entier pourront aisément s’identifier : « J’ai quinze ans, des yeux globuleux et une poitrine de planche à pain ; mais j’ai l’âme d’une guerrière »

James Cameron est de retour. Après Avatar, voici Alita (décidément il aime bien les a) adapté du célèbre manga Gumm de Yukito Kishiro. La recette est la même : de la science-fiction, des effets spéciaux et beaucoup de dollars. Deux cents millions. Le PIB des Îles Marshall. S’il a délégué à Robert Rodriguez (Desperado, Une nuit en enfer, Spy Kids) la réalisation, la patte du maître canadien est bien visible.

Le public en aura pour son argent avec un délire d’effets visuels, qu’il s’agisse du corps bionique d’Alita, des vues de Iron City ou des cruelles parties de Motorball qui s’y jouent. Il ne sera guère surpris par un scénario qui louche du côté d’Elysium, de Rollerball et de Blade Runner. Alita voit, comme de bien entendu, s’affronter des gentils et des méchants et se termine par l’annonce d’un deuxième volet – à condition que les résultats au box-office du premier le permettent.

La bande-annonce

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