Une femme dont on parle (1954) ★★☆☆

Une veuve dirige à Kyoto un okiya, une maison de plaisirs. Sa fille, partie vivre à Tokyo, est obligée d’en revenir après un chagrin d’amour. Un conflit de génération oppose les deux femmes qui tomberont sans le savoir amoureuses d’un même homme, le jeune médecin de l’okiya.

Kenki Mizoguchi est surtout connu pour ses films historiques : Les Contes de la lune vague après la pluie, L’Intendant Sansho, Les Amants crucifiés… Mais une partie de sa prolifique filmographie a pour cadre le Japon contemporain.

Il a souvent filmé les geishas. Elles sont pour lui le symbole intemporel de la condition féminine. Mais elles sont en même temps les actrices d’un Japon qui change.

Cette ambiguïté est à l’oeuvre dans Une femme dont on parle qui met face à face une mère et sa fille. Abandonnée à elle même à la mort de son mari, la mère a dû se résigner à diriger un établissement pour survivre et éduquer sa famille. La fille réprouve cette profession qu’elle juge dégradante. Les deux femmes, obligées de cohabiter, feront le constat de leur désaccord et découvriront le moyen de les dépasser.

Un extrait

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