Star Wars – Le réveil de la force ★★☆☆

Le battage médiatique autour de Star Wars VII m’avait porté sur les nerfs. Aussi avais-je quelque prévention à aller, tel un mouton de Panurge, le voir dès sa sortie. Mais l’enthousiasme de mes ados est venu à bout de mes réticences. Et dès le cultissime générique (A long time ago in a galaxy far far away) la musique de John Williams m’a transporté.
[Je réalise en recopiant cette formule que Star Wars est censé se dérouler dans le passé et non dans le futur]

Star Wars VII est une immense resucée des précédents épisodes
Comme si J.J. Abrams n’avait pas osé rompre avec les canons de la série. Les anciens personnages réapparaissent… trente ans plus vieux : Han Solo, la princesse Leia (« You changed your hair! ») et Luke Skywalker. Même R2-D2 a pris un coup de vieux.
Quand J.J. Abrams ne peut pas recycler les personnages, il copie-colle à l’identique les situations : le plan secret confié au droïde, l’antre des contrebandiers, le combat à mort du père et du fils sur une passerelle suspendue au-dessus du vide, l’attaque finale des forces de la Résistance contre l’Étoile noire…
Seule évolution significative de l’évolution des mœurs : le héros (qui, comme Luke au début du IV, regarde le soleil se coucher sur une planète désertique en attendant le retour de ses parents) est une… héroïne et son coéquipier est afro-américain.

On a l’impression de revoir le même film.
Ce qui sur le coup ne prête pas à conséquence. Au contraire : on sort de la salle euphorisé par ce bain de jouvence. Mais, à la réflexion, on se dit que les milliards déversés dans la conception – et le marketing – de ce nouvel opus l’ont été bien paresseusement.

La bande-annonce

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