Le Parc ☆☆☆☆

Naomie et Maxime se retrouvent dans un parc. D’où se connaissent-ils ? Sont-ils des amis de longue date ? Viennent-ils de se rencontrer via Internet ? Nous n’en saurons rien. Ils déambulent à travers le parc ensoleillé. Maxime parle de sa mère hypnothérapeute, de son père, ancien joueur professionnel de football, des « Cinq leçons sur la psychanalyse » de Freud. Elle évoque ses parents, professeurs d’EPS dans son lycée, et fait le poirier. Les mains se frôlent ; les corps se rapprochent ; les bouches s’embrassent. Maxime quitte Naomie. Puis la nuit tombe.

La critique s’est enthousiasmée pour ce film aux allures de moyen métrage (une heure douze seulement). Libération salue « sa poésie crépusculaire ». Les Cahiers du cinéma parlent de « personnages émouvants dans leur extrême évidence, leur dénuement presque archétypal ». À en croire Le Monde, « Le Parc condense avec trois fois rien toutes les puissances du cinéma ».

Je suis quant à moi resté sourd et aveugle au charme de ce film minimaliste. Je m’y suis ennuyé ferme malgré sa brièveté. J’ai trouvé ridicule le couple désassorti formé d’un grand dadais sans charme et d’une jeune fille mal dans sa peau, aussi gênés que nous de devoir s’embrasser devant la caméra. J’ai trouvé leur histoire d’amour et la façon misérable dont elle se concluait dépourvue de la moindre poésie. Et l’échappée onirique dans un parc enténébré a achevé de me laisser sur le bord du chemin.

La bande-annonce

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