La Vengeresse ★☆☆☆

Face-de-mort, un catcheur devenu sénateur (sic), embauche quatre chasseurs de primes pour retrouver le précieux document qui lui a été volé dans l’incendie du bar des bikers qui lui servent de garde prétorienne. L’un des quatre, Rod Rosse, va se retourner contre son employeur et prendre fait et cause pour Lana, l’auteur du larcin.

Revoilà Bill Plympton et ses films d’animation pour adultes. On reconnaît dès la première planche l’auteur de L’Impitoyable lune de miel et des Mutants de l’espace : couleurs pop, silhouettes déformées (des têtes énormes sur des corps minuscules), dialogues trash.
Dans Revengeance (intraduisible mot-valise), le vieux dessinateur s’est adjoint les services d’un jeune scénariste. Pour la première fois peut-être il raconte une histoire, particulièrement dense pour un film de une heure onze seulement. Une histoire complexe, pleine de rebondissement, qui évoquerait les films noirs des années 40 si elle ne se déroulait dans une Californie bien contemporaine. On pense à Inherent Vice de Paul Thomas Anderson et plus encore à l’esthétique pop de Kill Bill Quentin Tarantino dont Lana la vengeresse, aussi adroite à manier l’arc que Uma Thumrman le sabre, n’a pas pu ne pas s’inspirer.

Pourquoi ne donner qu’une seul étoile à ce dessin animé dont je suis en train de saluer la richesse ? Parce que je ne suis pas entré dans le délire de Bill Plympton. Parce que ses dessins ont cessé de m’intéresser passé le premier étonnement. Parce que son histoire, finalement assez conventionnelle, ne m’a pas captivé. Bref parce que, malgré la brièveté du film, je m’y suis copieusement ennuyé.

La bande-annonce

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