The Predator ★☆☆☆

Les prédateurs sont de retour sur Terre. Venus d’une autre galaxie grâce à leur technologie de pointe, dotés d’une force prodigieuse et d’un instinct meurtrier, ils semblent n’avoir pour seul but que de faire de l’humanité leur proie.
Sur leur route se dressent deux hommes : un sniper coriace et son fils autiste et surdoué.

La série continue. Après Predator (1987), Predator 2 (1990) et Predators (2010), voici The Predator, en attendant peut-être A Predator ou Predator ! ou Predator.com.

Le film de Shane Black est un naufrage quasi-complet, en dépit (ou à cause ?) de son budget de 88 millions de dollars. Tout y est frelaté. Le scénario qui démarre au ralenti, ne décolle jamais et s’achève mollement. Si les acteurs – dont la seule qualité est d’avoir fait du mannequinat avant de passer derrière la caméra – sont agréables à regarder, cela ne garantit pas qu’ils sachent jouer. Quant au gamin autiste et surdoué, caché derrière ses cheveux mal coupés, il mériterait l’Oscar intergalactique du môme le plus caricatural.

Seul élément qui rachète de justesse ce film dispensable : la bande de frappadingues qui accompagnent les héros dans leur résistance à l’envahisseur et leurs dialogues déjantés qui entraînent tout d’un coup The Predator hors des sentiers battus.

La bande-annonce

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