Au poste ! ★☆☆☆

Dans un poste de police, le commissaire Buron (Benoît Poelvoorde) flanqué d’un adjoint borgne et stupide (Marc Fraize) interroge Fugain (Grégoire Ludig) qui tente de s’innocenter d’un crime qu’il n’a pas commis.

On connaît Quentin Dupieux et ses comédies volontiers absurdes : Steak (2007), Rubber (2010), Wrong (2012)… Après plusieurs années à Hollywood, il revient en France pour y tourner une parodie revendiquée d’un polar des années soixante-dix. L’affiche annonce la couleur, sa typographie, sa palette chromatique. Il s’agit de revisiter tout à la fois Garde à vue (pour le long interrogatoire de police entre Ventura et Serraut), Peur sur la ville (pour son héros borgne) et Le Père Noël est une ordure (pour Zézette dont s’inspire le personnage de blonde fantasque interprété par Anaïs Demoustier).

Mais, malgré la présence au générique de Benoît Poelvoorde et Grégoire Ludig, sans doute deux des comédiens les plus hilarants du moment, Au Poste ! n’est pas une comédie déjantée. Creusant le sillon tracé par ses précédents films, Quentin Dupieux préfère l’humour absurde, ou plutôt le non-sens façon Monthy Python, qui provoque l’hilarité par la trivialité des situations qu’il croque.

Ainsi, une bonne part de l’interrogatoire de Fugain sera consacrée à reconstituer les sept allers-retours (ou va-et-vient) qu’il aura effectués le soir du crime entre son appartement et le rez-de-chaussée d’un immeuble déshumanisé : une première fois pour aller acheter un insecticide, une deuxième pour avoir oublié son portefeuille, une troisième pour avoir fait tomber un pot de fleur, une quatrième pour chercher sa femme somnambule, etc. Ces va-et-vient sont reconstitués en autant de flash-back [non ! ceci n’est pas une dictée à thème « noms composés invariables » !] dans lesquels le réalisateur s’amuse à jouer avec la chronologie en y réintroduisant des personnages et des situations situés dans le futur.

La distanciation est encore accrue par le coup de théâtre final, dont l’ambition n’est pas de surprendre, comme l’ambition du film n’était pas d’amuser. Mais à force de manquer d’ambition, à force de n’avoir comme seule ligne de conduite que celle de refuser tout effet, Au poste ! court souvent le danger d’atteindre son but : raconter avec insgnifiance une histoire insignifiante.

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Dogman ★★★☆

Marcello est toiletteur pour chiens. Il s’occupe de ses bêtes avec tendresse. Il partage avec sa fille la passion de la plongée sous-marine. Il est apprécié de ses voisins avec lesquels il joue régulièrement au football.
Tout irait pour le mieux pour Marcello s’il n’y avait Simoncino, une brute aussi violente qu’obtuse, qui terrorise le quartier.

Mateo Garrone est de retour sept ans après Gomorra – on oubliera Tale of Tales et Reality. L’affiche est la même. Même fond bleu et marin. Même titre rouge utilisant presque les mêmes lettres : un O, un G, un M, un A. Même palme cannoise en surplomb – hier le Grand Prix, aujourd’hui le prix d’interprétation masculine.

Et pourtant Dogman et Gomorra n’ont quasiment rien à voir.
Adapté du best-seller de Roberto Saviano, Gomorra était une plongée kaleidoscopique dans la Camorra napolitaine, un film choral entrelaçant les histoires, multipliant les points de vue – au point, à mon avis, d’en perdre en cohérence.

Dogman relève plutôt du conte abstrait. Tout se passe autour du salon de Marcello, dans un quartier déshérité de Rome, au bord de la mer, là même où fut assassiné Pasolini, dans des décors si typés qu’on les croirait sortis d’un film de Fellini. Sans minorer l’extraordinaire prestation de Marcello Fonte, un ancien gardien de prison devenu par les hasards d’un casting sauvage le héros du film, le décor de Dogman est le principal personnage du film. Minéral, pluvieux, on est loin du soleil de carte postale du Latium.

Dans ce décor misérable évoluent deux personnages archétypaux. D’un côté Marcello, des faux airs de Luis Rego, chétif, souffre-douleur, avec son seul sourire immense pour se défendre. De l’autre Simoncini, le visage couturé de cicatrices, le front bas, la diction pâteuse, les accès de colère aussi imprévisibles qu’incontrôlables. On pense un instant au duo formé par Georges et Lennie dans Des souris et des hommes ; mais il n’en a pas la fraternelle tendresse. Marcello rappelle plutôt les grandes figures du cinéma néo-réaliste italien, ces figures pleines de dignité filmées par De Sica : le voleur de bicyclette, Umberto D.

Pendant tout le film, Marcello encaisse les brimades, les coups, les trahisons de Simoncino. On pressent que la riposte viendra. On l’imagine d’autant plus meurtrière qu’elle se fait attendre. Et, si on connaît le fait divers sanglant dont Dogman est inspiré, on en devine la nature. Pour autant, le film ne nous prend pas en otage, pas plus qu’il nous conduit vers un dénouement sans surprise. Interrompu en son milieu par une ellipse d’une année, il nous fait suivre la vie dérisoire de Marcello, un personnage qu’on n’oubliera pas de sitôt.

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L’Empire de la perfection ★★☆☆

Au début des années quatre-vingts, après la retraite de Björn Borg, John McEnroe domine le tennis mondial. Mais il n’a jamais gagné à Roland Garros. Il est l’ultra-favori de l’édition 1984.
Gil de Kermadec le filme pour la Fédération française de tennis dont il fut le premier directeur technique national. Le jeune réalisateur Julien Taraut a retrouvé ses rushes en 16mm dans les archives de l’Insep.

Il fut un temps fort lointain où je jouais passionnément au tennis. En ce temps là, le croirez-vous fidèle lecteur, je portais même un bandeau-éponge pour chasser de mes yeux l’épaisse chevelure qui aurait risqué d’en obstruer la vue. Je regardais avec passion Roland Garros dont je rejouais fidèlement les matches les plus épiques en frappant la balle sur le mur du garage. Mes héros avaient pour nous Björn Borg, Jimmy Connors, Mats Vilander et Vitas Gerulaitis.

Je me souviens bien de la finale de 1984 – même si, dans mes souvenirs, rien ne surpassa la finale dames de 1985 entre Chris Evert et Martina Navratilova – et la victoire en cinq sets de Ivan Lendl contre John McEnroe. Je n’aimais ni l’un ni l’autre. Ils incarnaient chacun à leur façon ce qu’on contre quoi toute mon éducation m’avait dressé. McEnroe : les gros mots, la contestation de l’autorité. Lendl : la froideur calculée et indestructible d’un héros soviétique.

Tournées à des fins pédagogiques, les images de Gil Kermadec filmées par trois caméras disposées autour du cours ne cherchent pas à rendre compte du match, mais du seul John McEnroe, de son jeu et de son comportement. On comprend, en les voyant, que ses accès de colère périodiques, contre l’arbitre, les journalistes, le public – mais jamais contre son adversaire – loin de le déconcentrer, lui permettaient paradoxalement de se galvaniser. On (re)découvre aussi la grâce féline de son jeu qui peut sembler aujourd’hui totalement démodé quand les stars mondiales du tennis sont devenues des athlètes hyper-puissants ahanant des coups de bûcheron : pas très grand, un peu rondouillard, McEnroe danse plus qu’il ne court, reprenant à mi volée les coups sans vraiment les frapper, utilisant son toucher de balle plus que sa puissance.

J’avais adoré le film Borg/McEnroe sorti l’an dernier avec Shia LeBeouf dans le rôle du bouillonnant New-Yorkais. Il est de bon ton de critiquer ce film qui a fait un bide. Les puristes lui préféreront ce documentaire qui refusent toute dramatisation pour rechercher, sous une forme volontiers ascétique, l’essence de la perfection tennistique. À chacun ses goûts…

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Paranoia ★★★☆

Sawyer (Claire Foy) est une working girl au bord du burn out, qui se relève difficilement d’une expérience douloureuse : elle a dû quitter Boston pour fuir un amoureux trop pressant. Après avoir consulté un docteur et lui avoir fait la confession de ses névroses suicidaires, elle se retrouve contre son gré enfermée dans une unité de soins psychiatriques. Elle y retrouve l’homme qui la persécutait.

Steven Soderbergh a annoncé plusieurs fois qu’il quittait le cinéma. Il n’en a rien fait. Et c’est tant mieux. Après une Palme d’Or et quelques uns des titres les plus fameux du cinéma des années 2000 (Traffic, Ocean’s Eleven, Erin Brockovich…) le petit génie n’a certes plus grand chose à prouver. Mais il a encore beaucoup à donner. Ces derniers films le montrent qui oscillent entre deux courants : des comédies dramatiques mainstreams qui s’attachent à des personnages décalés (Ma vie avec Liberace, Magic Mike, Logan Lucky) et des thrillers qui jouent efficacement avec nos nerfs (Piégée, Contagion, Effets secondaires…).

Paranoia appartient clairement de la seconde catégorie. S’il n’était pas signé par l’un des réalisateurs les plus connus du moment, il pourrait aisément passer pour le premier film d’un wonder kid. Il en a l’apparence, tourné à l’économie, sur un mode quasi-documentaire. Il en a aussi les ingrédients : un mélange à la Get out entre une intrigue assez conventionnelle (une femme persécutée par un harceleur) et un message politique (les dérives des cliniques privées qui hospitalisent d’office leurs patients). La juxtaposition de ces deux sujets pourrait sembler par trop artificielle sans l’habileté des deux co-scénaristes, Jonathan Bernstein et James Greer.

Paranoia nous prend en otage. Le spectateur s’identifie à la malheureuse Sawyer (Claire Foy aussi convaincante à Buckingham Palace que dans une cellule capitonnée) dont la fragilité laisse un doute sur la réalité des perceptions : est-elle, comme elle le clame, la victime innocente d’une machination ou, au contraire, une malade qui a authentiquement besoin de soins ? L’hypothèque est hélas levée à la moitié du film. On craint alors une succession prévisible d’événements qui débouchera sur deux fins possibles : soit Sawyer parvient à se libérer, soit elle n’y parvient pas. C’est en effet la voie que suit le film dans sa seconde moitié. Jusqu’à une ultime scène qui ré-instille un peu d’ambiguïté là où on craignait qu’elle ait complètement disparu.

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L’Île au trésor ★★☆☆

L’île de loisirs est une base nautique construite dans un méandre de la Seine près de Cergy-Pontoise. Guillaume Brac y a posé sa caméra l’espace d’un été, y filmant ses usagers : des ados dragueurs, des retraités nostalgiques, des gamins resquilleurs, un veilleur de nuit guinéen, un Adonis du pédalo, des Philippins qui jouent à la balle à la nuit tombée…

Guillaume Brac fait partie de ces nouveaux réalisateurs qui avec Antonin Peretjatko (La Fille du 14 juillet), Justine Triet (La Bataille de Solférino) et Thomas Salvador (Vincent n’a pas d’écailles) sont en train d’insuffler un grand courant d’air frais dans le cinéma français. Il a tourné dans l’île de loisirs de Cergy Pontoise un marivaudage rohmérien qui sortira le 25 juillet. En ouverture de rideau, il nous livre son making of inspiré qui en décrit le cadre dépaysant : une base de loisirs aux portes de la capitale, un morceau de banlieue loin des clichés de la banlieue.

On pourrait y voir à première vue un documentaire dans la veine des chefs d’oeuvre de Frederik Wiseman (Ex Libris, In Jackson Heights…) : le décryptage d’une institution et de ses règles de pouvoir. C’est l’impression que donnent les scènes filmées avec le directeur et son adjoint sécurité qui tentent tant bien que mal de faire régner l’ordre sur la base.

Mais là où Wiseman ausculte les règles, Brac préfère montrer leur transgression. Il filme avec tendresse des gamins resquilleurs qui tentent de s’introduire sur la base sans payer, des plongeurs qui attendent que les vigiles aient le dos tourné pour nager dans une zone de baignade interdite, des moniteurs qui se sont laissés enfermer dans le parc à la nuit tombée…

De briques à Brac. Le documentaire procède de rencontres en rencontres, sans logique apparente, au risque parfois de la platitude et de la répétition. Il aurait pu durer une demie heure de moins ou, comme un documentaire de Wiseman, trois heures de plus. Autre défaut : il cède parfois à la célébration béate d’un vivre-ensemble sans accroc, comme si les pathologies des banlieues (pauvreté, enclavement, communautarismes, incivilités) trouvaient soudainement leur antidote en maillot de bain.

Pour autant, la caméra de Guillaume Brac a une vertu rare : sa bienveillance. Chacun des personnages qu’elle filme est fait du lait de la tendresse humaine, même ce retraité qui se lance dans une histoire scabreuse qu’on craint l’espace d’un instant de voir dériver. Brac filme un bout d’Eden, la magie de l’enfance éternelle, où le temps semble suspendu, sans ignorer que l’été se terminera bientôt et que la pluie de septembre obligera les estivants à quitter le parc.

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Woman at War ★★★☆

Halla, la cinquantaine, est une battante, une femme solitaire qui mène une double vie. Elle est musicienne et cheffe de chœur. Mais elle consacre son temps libre à mener des opérations clandestines pour la protection de l’environnement et contre l’implantation en Islande d’une usine de production d’aluminium.
L’adoption d’une jeune orpheline ukrainienne place Halla face à un dilemme : ses nouveaux devoirs de mère lui permettront-ils de poursuivre son combat ?

J’avoue avoir eu quelques hésitations face au pitch de Woman at War. Je le trouvais trop simpliste voire rétrograde : une femme obligée de sacrifier sa vocation à sa maternité. Heureusement Woman at War n’est pas une comédie tire-larmes sur les joies de l’adoption mais un thriller écologique remarquablement rythmé.

On ne quitte pas d’une semelle son héroïne, Halldora Geirhardsdottir, qui réussit même à se dédoubler puisqu’elle interprète aussi le rôle de la sœur jumelle de Halla, Asa, dont l’utilité au scénario s’éclairera à la fin du film. L’énergie de ce Robin des bois des temps modernes – Halla porte le prénom d’un bandit de grand chemin qui défia l’autorité étatique au XVIIème siècle – est communicative. On admire sa force physique et son intelligence quand elle réussit à échapper à ses poursuivants en courant dans la lande islandaise, en se jetant dans les flots glacés d’un torrent ou en se cachant sous la dépouille d’une brebis. Personnage d’autant plus admirable quand on sait dans quel mépris le cinéma tient les femmes de cinquante ans – quatre fois moins présentes au cinéma qu’elles ne le sont dans la société française selon une récente enquête de l’AAFA.

Mais l’énergie terrienne de son héroïne et la beauté impressionnante des paysages ne sont pas les seuls atouts de ce conte moderne. Une loufoquerie inattendue et surréaliste le traverse, incarnée par ce cycliste sud-américain qui croise le chemin de Halla aux moments les plus inattendus et par une fanfare (un piano, des percussions et un soubassophone) accompagnant un trio de choristes ukrainiennes.

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À la dérive ★★☆☆

Tami et Richard sont sur un bateau. Richard tombe à l’eau…

À la dérive est adapté d’une histoire vraie. En 1983, à Tahiti, Tami Oldham rencontre Richard Sharp. Les deux amoureux décident de convoyer un voilier jusqu’en Californie. Mais le bateau, pris dans un ouragan, démâte et dérive pendant quarante-et-un jours jusqu’à Hawaï.

Réalisateur islandais passé à Hollywood, qui commença sa carrière par des petits films islandais (Jar City) avant de signer consciencieusement des blockbusters sans âme (Everest), Balthasar Kormakur a hésité entre deux affiches. La première montre les deux navigateurs front contre front unis face à l’adversité. La seconde, plus angoissante, photographie l’océan immense et immobile. En choisissant la première, il tire À la dérive vers l’histoire d’amour. Et c’est bien dommage.

Il y a cinq ans, sur un thème similaire, J.C. Chandoor avait réalisé un tour de force : filmer un homme seul à bord d’un bateau qui coule sans voix off ni flashback. À la dérive n’a pas la force de All is lost. Si son premier plan est saisissant, qui filme Tami reprenant conscience à bord d’un bateau dévasté par l’ouragan et y recherchant en vain son compagnon tombé à la mer, le reste n’a pas la même force. On la voit repêcher Richard et tenter avec lui de réparer le bateau et de l’orienter vers la terre. Mais cette histoire est entrecoupée de flashbacks inutiles qui racontent leur rencontre et leur coup de foudre quelques mois plus tôt dans un décor tahitien de carte postale.

Ajouté à cela le tour de passe-passe façon L’Histoire de Pi, qu’on sent venir à des kilomètres, À la dérive n’est pas le survival aquatique qu’on attendait même si Shailene Woodley, son actrice principale, rendue célèbre par Divergente et Nos étoiles contraires, qui a coproduit le film, donne de sa personne avec une bluffante énergie.

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Le Dossier Mona Lina ★☆☆☆

Naomi (Neta Riskin) est une agent du Mossad qui peine à se reconstruire après la tragédie qu’elle a vécue. Son chef, Gad (Lior Ashkenazi), lui propose une mission a priori sans risque : être la babysitteur de Mona (Golshifteh Farahani), une taupe exfiltrée du Hezbollah durant sa convalescence après l’opération esthétique qu’elle vient de subir afin de changer d’identité.

Le cinéaste israélien Eran Riklis n’est pas un inconnu. Il a déjà réalisé plusieurs films remarquables qui interrogent la place des Arabes dans la société israélienne : La Fiancée syrienne, Les Citronniers, Mon fils… Il change de registre en signant un film d’espionnage  que l’affiche et le sous-titre sursignifiant destinent pachydermiquement à un public féminin.

Pourtant Le Dossier Mona Lina n’a rien de féminin ni de féministe si ce n’est le sexe de ses deux principaux protagonistes. Il s’agit d’un polar comme on en a déjà vu beaucoup. Le genre suit des règles éprouvées. Le Dossier Mona Lina n’y déroge pas. Mais les séries américaines (Homeland) ou française (Le Bureau des légendes) placent désormais la barre très haut qu’il n’est pas toujours facile de franchir.

Dans sa première partie, Le Dossier Mona Lina réussit à entretenir une ambiance paranoïaque. Le spectateur se met dans la peau de Naomi et, comme elle, voit partout des menaces : un appel téléphonique soi-disant mal aiguillé, un vendeur de journaux au regard insistant, un voisin à son balcon… Tout est dangereux, pour elle qui est parano et pour le spectateur qui est habitué à donner une signification à chacun des signes qu’on lui montre.

Le film perd de son intérêt dans sa seconde partie. Les deux personnages principaux sont lestés d’une lourde psychologie qui, sans qu’il soit ici question de déflorer l’intrigue, a trait à leur relation à la maternité.Et le film se termine, comme il est désormais d’usage, par un twist passablement alambiqué auquel je ne suis pas certain d’avoir tout compris.

Le résultat est globalement décevant qui nous avait mis l’eau à la bouche mais nous laisse sur notre faim.

La bande-annonce