À Hollywood, quelques années après la Seconde Guerre mondiale, quelques jeunes gens rêvent de célébrité malgré les obstacles : Jack, jeune père de famille, obligé de se prostituer pour gagner sa vie, Archie, scénariste noir et homosexuel, Roy, acteur sans talent, Claire, jeune première étouffée par ses parents, Raymond, réalisateur sous contrat et sa femme Camille, une beauté afro-américaine cantonnée aux rôles de soubrettes.
Hollywood est la toute dernière mini-série Netflix, en ligne depuis le 1er mai. Les premiers de ses sept épisodes sont assez poussifs : on y découvre une galerie trop nombreuses de personnages – que le résumé ci-dessous a essayé poussivement d’énumérer – qu’on peine à identifier et que la suite du récit d’ailleurs oubliera en partie. L’écriture aurait été plus efficace si elle s’était concentrée sur un nombre plus limité de caractères.
Hollywood mélange l’histoire vraie et la fiction. On y croise quelques stars de l’époque : Viviane Leigh, décrite comme une hystérique, Rock Hudson sauvé par les efforts désespérés de son agent, Henry Wilson, pour que son homosexualité reste cachée du grand public, Hattie Mc Daniel, qui obtint en 1940 le tout premier Oscar décerné à une actrice afro-américaine pour son second rôle dans Autant en emporte le vent, Tallulah Bankhead, célèbre pour avoir la première révélée publiquement sa bisexualité… Ils sont filmés avec un soin jaloux apporté aux décors et aux costumes qui rend justice à l’exubérance et l’optimisme du temps.
Mais le scénario opte pour la fiction en imaginant le succès d’un film, Meg, produit par la veuve soudainement émancipée d’un nabab tyrannique, écrit par un scénariste noir et dont le premier rôle féminin aurait été joué par une actrice noire. Les studios de l’époque ne l’auraient jamais permis. Et du coup Hollywood, quittant ostensiblement le terrain de la reconstitution historique, prend des tours de conte de fées : il s’agit de réécrire l’histoire des majors hollywoodiennes en les débarrassant du racisme, de la misogynie et de l’homophobie qui y ont longtemps prévalu (il fallut attendre 1964 pour qu’un acteur noir se voit décerner l’Oscar du meilleur rôle et l’homosexualité de Rock Hudson ne fut révélée qu’à sa mort).
On peut adhérer à cette réécriture euphorisante de l’histoire – un peu avec le même plaisir régressif que celui qu’on prend devant les chasseurs de nazis de Inglorious Basterds. On peut aussi trouver l’exercice un peu futile.
Mère de six enfants, épouse d’un notable de l’Illinois, Phyllis Schlafly a milité de tous temps dans les rangs des Républicains se présentant sans succès à trois reprises, en 1952, en 1960 et en 1970 aux élections à la Chambre. Spécialiste des questions de défense, anticommuniste chevronnée, c’est sur un tout autre terrain qu’elle deviendra célèbre dans les années soixante-dix : l’anti-féminisme. Mrs. America raconte le combat qu’elle mènera, face aux grandes figures féministes de l’époque, contre l’Equal Rights Amendment, un projet d’amendement constitutionnel reconnaissant l’égalité des sexes.
L’humanité se divise en deux catégories. D’un côté ceux qui connaissent les caméras cachées de François Damiens alias François l’embrouille, d’abord diffusées sur RTL, puis sur Canal plus et Internet ; de l’autre ceux qui ne les connaissent pas.
Orphelin de père, Kérib est un achik, un troubadour qui chante des épopées en s’accompagnant de son instrument. Il est amoureux de Magoul-Megeri. mais son père s’oppose au mariage de sa fille avec un jeune homme désargenté. Éperdu de chagrin, Kérib part sur les routes. Magoul-Megeri promet de l’attendre mille jours et mille nuits.
Crâne rasé, croix celtique tatouée à l’avant-bras, portrait d’Hitler en poche, Adam (Ulrich Thomsen) est un néo-nazi qui vient d’être relâché de prison. Ivan (Mads Mikkelsen), un pasteur qui collabore à un programme de réinsertions d’anciens prisonniers, l’accueille dans sa cure, où il rejoint trois autres marginaux : un ex-tennisman obèse et alcoolique, un immigré pakistanais braqueur de stations-services et une travailleuse humanitaire enceinte et dépressive.
Toto a été recueilli à sa naissance par une vieille femme dont la mort le laisse bientôt seul au monde. Quelques années plus tard, à la sortie de l’orphelinat, Toto rejoint une troupe de clochards dans un bidonville. Sa bonne humeur et sa gentillesse y font merveille. Mais le pétrole découvert sur le terrain occupé par les vagabonds excite la cupidité des promoteurs qui décident de les en chasser. Ils ne devront leur salut qu’à une intervention miraculeuse.
Shimu a vingt-trois ans. Elle vient de se marier. Elle travaille à Dacca, la capitale du Bangladesh, dans un atelier qui fabrique des T-shirts pour l’exportation. Ses conditions de travail et celle de ses camarades sont exécrables. Son salaire est misérable ; ses horaires sont élastiques et ses heures supplémentaires ne sont pas rémunérées ; la sécurité n’est pas assurée et lorsqu’un incendie se déclare, une employée trouve la mort.
Des repris de justice braquent la Monnaie royale de Madrid pour le casse du siècle. Il ne s’agit pas seulement de s’emparer du magot mais de prendre les employés en otage et de tenir un siège de plusieurs jours pour faire tourner les rotatives à pleine vitesse et s’enfuir avec un butin d’un milliard d’euros. Le cerveau de l’opération, prévue dans les moindres détails, se fait appeler le Professeur et en a tous les attributs : veste en tweed, cravate, barbe et lunettes. Quant aux huit membres de l’opération, un nom de ville a été attribué à chacun : Berlin, Tokyo, Nairobi, Denver, Moscou, Rio, Helsinki, Oslo…
La ville de Yonkers dans l’État de New York s’est vue infliger en 1985 par un juge fédéral l’injonction de construire deux cents logements sociaux. La colère des habitants, des Blancs de la classe moyenne américaine, qui craignent à la fois la cohabitation avec des populations noires défavorisées et la perte de valeur de leur propriété immobilière, provoque la chute du maire de Yonkers, un Républicain blanchi sous le harnais (James Belushi) et l’élection d’un jeune conseiller démocrate, Nick Wacicsko (Oscar Isaac). Menacé par la Justice d’une astreinte faramineuse s’il n’exécute pas le jugement, le jeune édile n’a d’autre solution que de s’y plier, s’attirant l’opposition de la majorité de son conseil et une impopularité tenace.
Mini-série en six épisodes, The Plot Against America est l’adaptation de l’uchronie de Philip Roth qui imagine l’Amérique pendant la Seconde guerre mondiale dirigée par un président isolationniste et antisémite, le célèbre aviateur Charles Lindbergh.