Christian Lafayette (Niels Schneider) est un marsouin de l’armée française, rapatrié d’Afghanistan après une embuscade qui a décimé son peloton. Le retour à la vie civile n’est pas simple pour lui qui n’a trouvé qu’un emploi de manutentionnaire dans un supermarché et noie son mal-être dans l’alcool.
Henri, un autre soldat démobilisé, a perdu la raison et est soigné dans un hôpital psychiatrique. Mounir (Sofian Khammes), le frère de lait de Christian, qui l’a suivi par amitié en Afghanistan, est aussi mal en point que lui, une jambe folle et impliqué dans des trafics louches.
Sentinelle sud entrelace deux histoires. D’un côté le stress post-traumatique de soldats détruits par la guerre, incapables de se réadapter à une vie « normale ». De l’autre un polar assez classique avec son lot de petites frappes, de coups tordus et de braquages plus ou moins bien ficelés.
La recette n’est pas nouvelle et a déjà été utilisée dans plusieurs films français ou américains plus ou moins fameux : Rambo, Né un 4 juillet avec Tom Cruise, Démineurs, l’Oscar du meilleur film attribué en 2010 à Kathryn Bigelow, American Sniper de Clint Eastwood, Maryland, un petit film français passé inaperçu avec pour acteur principal Matthias Schoenaerts, Voir du pays, sur le séjour de décompression que les militaires français déployés en Afghanistan effectuent à Chypre sur le chemin du retour, etc.
Le problème de Sentinelle sud est qu’il n’innove guère sur cette trame bien usée. L’interprétation parfaite de ses deux principaux protagonistes, brillamment secondés par India Hair dans le rôle d’une infirmière compatissante et par Denis Lavant dans celui d’un commandant droit dans ses bottes, n’y change rien.
L’Hypothèse démocratique se penche sur une page méconnue de notre histoire politique : la lutte pour l’indépendance basque de l’ETA, fondée en 1958 en plein franquisme, jusqu’à son auto-dissolution en 2018.
1928 à Downton Abbey. La douairière Lady Violet vieillit. Ses descendants apprennent avec étonnement que le marquis de Montmirail lui a légué par testament une luxueuse villa dans le sud de la France. Ils décident de s’y rendre pour éclaircir le mystérieux passé de leur aïeule.
Le jeune Abraham Lincoln, avant de devenir un immense président, a connu une enfance misérable. Né en 1809 dans le Kentucky, cadet d’une sœur aînée (un troisième enfant décèdera en bas âge), il déménage en 1816 dans l’Indiana où ses parents cherchaient une vie meilleure en s’installant au fond des bois. Sous l’aile des anges le filme à ses dix ans, lorsque sa mère meurt d’un mal mystérieux et que son père, un homme frustre et dur, se remarie.
Omar vient de Syrie. Il a demandé l’asile au Royaume-Uni. Dans l’attente de la réponse de l’administration, il a été assigné à résidence sur une île isolée des Hébrides écossaises, avec l’interdiction de travailler. Quelques immigrés partagent son infortune : Fahrad, un Afghan zoroastrien fan de Freddie Mercury, Wasef, un Nigérian qui rêve de jouer pour Arsenal…
Jocelyne (Nadia Tereszkiewicz aussi incandescente ici que dans
Une jeune femme confie à une autre qu’elle est en train d’entamer une romance avec un homme qui se console d’un chagrin d’amour.
Tsuji est, comme beaucoup de jeunes cadres japonais, au début de sa vie professionnelle. Il loge dans un appartement minuscule dont la seule originalité est son bruyant aquarium. Il travaille dans une PME qui vend des jouets et des feux d’artifice. Il y entretient, en violation du règlement intérieur qui les interdit, deux relations amoureuses parallèles avec deux collègues : Minako, une jeune employée frivole, et Hosokawa, la contremaitre, plus âgée et plus mature. Mais c’est de Ukiyo qu’il tombera amoureux après l’avoir rencontrée un soir dans des circonstances exceptionnelles : il lui sauve la vie en dépannant sa voiture bloquée sur un passage à niveau.
Martin (Caleb Landry Jones) est toqué. Une scolarité chaotique, vite interrompue, lui a valu un surnom en forme de palindrome : Nitram. À vingt ans passés, il vit encore chez ses parents qui semblent être les seuls capables de supporter ses sautes d’humeur. Contre toute attente, Nitram fera une étonnante rencontre qui lui permettra de quitter le cocon familial. Helen, une excentrique sexagénaire, riche à millions, l’accueille dans sa vaste demeure à l’abandon. Sa disparition brutale laissera Nitram orphelin.
Louis (Melvil Poupaud) et Alice (Marion Cotillard) sont frère et sœur et se haïssent. Ils ont grandi à Roubaix auprès d’un père autodidacte et d’une mère autoritaire. Ils ont chacun fait leur vie : Louis est devenu un écrivain à succès, Alice une grande actrice de théâtre. Mais tous deux cachent une immense fêlure intérieure qu’ils soignent à coup d’alcool, de drogue et de médicaments. Si Louis a rencontré l’amour avec Faunia (Golshifteh Farahani), la mort de son fils Jacob à six ans à peine l’a détruit. Quant à Alice, quoique mariée au grand dramaturge Borkman, et mère d’un ravissant Joseph, elle n’est guère plus vaillante.