Shaun le mouton vit paisiblement avec ses congénères dans la ferme de Mossy Bottom. Les tours facétieux qu’il joue à Bitzer, le chien de berger, égaient un quotidien sans histoires.
Cette vie tranquille est interrompue par l’atterrissage d’une soucoupe volante. À son bord, Lu-La, une créature extra-terrestre dotée de pouvoirs télékinésiques qui suscite l’intérêt d’une mystérieuse organisation gouvernementale.
Pour l’aider à rentrer chez elle, Shaun va devoir déployer des trésors d’ingéniosité.
Les très anglais studios Aardman ont créé Chicken Run et Wallace & Gromit. En utilisant le même procédé de stop motion (personnages en pâte à modeler animés image par image), ils ont produit à partir de 2007 pour la télévision britannique la série Shaun le mouton qui totalisera quelques cent-cinquante épisodes de six minutes. La série, diffusée dans le monde entier, fut une telle réussite qu’elle a connu en 2015 une première adaptation cinématographique. Le succès de Shaun le mouton, le film a entraîné logiquement quatre ans plus tard la sortie d’une suite.
J’ai une répulsion instinctive pour les sequels. Il s’agit souvent pour les producteurs de capitaliser sur le succès d’une première œuvre en escomptant un public captif. La suite rencontre-t-elle un succès aussi grand que l’opus initial, on mettra en route un troisième volet. Ainsi de suite…
Mais lorsque les suites sont réussies, il serait vraiment dogmatique de ne pas le reconnaître. Et tel est le cas de ce Shaun 2 qui a les mêmes qualités que Shaun 1 qui m’avait déjà enthousiasmé : soin porté à l’animation, gags loufoques, tendresse des sentiments et, pour les grands qui y accompagneront leurs enfants, quelques références aux grands films de la science fiction (2001, Odyssée de l’espace, Rencontres du troisième type, Signes, Men in Black…)