Ally (Emilie De Ravin) a vu mourir sous ses yeux sa mère, assassinée en 1991 sur un quai de métro. Devenue dix ans plus tard une ravissante étudiante, elle est couvée par son père (Chris Cooper), officier de la police new yorkaise.
Tyler (Robert Pattinson) a lui aussi été traumatisé par un drame familial : le suicide de son frère aîné Michael qui a fait voler en éclat sa famille. Sa mère (Lena Olin) s’est remariée ; son père (Pierce Brosnan), brillant avocat à Wall Street, affiche pour lui et pour sa sœur cadette, une artiste géniale et précoce, une hostilité que Tyler n’accepte pas.
Il y a deux façons de considérer Remember Me.
La première, qui domine pendant presque la totalité du film, est d’y voir une aimable bluette un peu pataude destinée aux admiratrices adolescentes en pâmoison devant Robert Pattinson, le héros de Twilight, à qui on a adjoint, pour faire bonne mesure, la jolie actrice australienne révélée par Lost, Emilie De Ravin. Cette bluette raconte à la fois l’histoire d’amour, prévisible, qui se tisse entre les deux héros et la réconciliation, qui l’est presqu’autant, de chacun d’eux avec leur père respectif.
Mais il y en a une autre qui se révèle à l’extrême fin de l’histoire. Elle est surprenante pour ce genre de films qu’on imaginait beaucoup plus conventionnel et dont on attendait un happy end convenu. Annoncée par quelques indices ténus éparpillés de-ci et de-là, elle donne tout son sens au titre du film. J’en ai déjà trop dit en évoquant l’existence de ce twist final. Je n’en révèlerai pas le contenu glaçant.