Hunger Games saucissonne son dernier opus. On nous avait déjà fait le coup avec Harry Potter 7.2. Après le 3.1. sorti en 2014, le 3.2. constitue le quatrième épisode de cette trilogie (vous me suivez ?)
Le procédé n’est pas sans inconvénient. Le 3.2. commence là où le 3.1. finissait, laissant au bord du chemin tous ceux qui, comme moi, en ont perdu le souvenir. Autre défaut : le 3.2. est une longue bataille finale, celle qui clôt les films d’action, ici étirée sur deux heures (comme le dernier volet du Hobbit ou de Harry Potter).
Deux autres défauts sont propres à Hunger Games :
– Le premier volet ainsi que le deuxième étaient organisés autour du Hunger Game, une lutte à mort aussi cruelle que palpitante. Il n’y en a plus dans le troisième volet. Dommage.
– L’épilogue déroutant, dans le film comme dans le livre, nous frustre du combat final que tout pourtant semblait annoncer. Combat final tellement prévisible qu’on est reconnaissant à Suzanne Collins de nous l’avoir épargné, mais combat final si longtemps attendu qu’on est frustré d’en être privé pour une fin à tiroirs assez ratée, bien qu’inattendue.