Alma est très attachée à son grand-père inconsolable de la perte de l’olivier ancestral déterré par ses fils pour financer leurs projets immobiliers. Elle ira jusqu’en Allemagne pour retrouver ce symbole perdu d’une enfance heureuse.
L’Olivier est réalisé par Icíar Bollaín et mis en scène par son époux Paul Laverty, scénariste attitré de Ken Loach. On y retrouve tous les ingrédients des films du réalisateur britannique deux fois Palme d’or : des personnages au grand cœur qui se battent courageusement contre le système, une histoire tire-larmes qui frôle la mièvrerie sans y sombrer, une critique sociale en creux qui prend ici pour cible la spéculation immobilière en Espagne qui a détourné de braves paysans de la culture de la terre (qui, elle, ne ment pas ?)…
L’Olivier est sauvé du mélo par la belle énergie de son héroïne et par une fin aussi surprenante que logique.