Nous sommes en 1918, à la fin de la Grande Guerre. Lui, Olivier Gourmet, propriétaire terrien, capitaine de cavalerie, y a perdu une jambe. Elle, Georgia Scalliet (sociétaire de la Comédie-Française et révélation du film), infirmière, y a perdu le père de sa fille.
Comme de bien entendu, ces deux écorchés vont se rencontrer, se plaire, s’aimer et se marier. Sauf que… ils le feront dans le désordre !
C’est d’abord la rencontre de deux solitudes et la camaraderie des survivants ; puis le mariage, par pur calcul rationnel, malmené par l’arrivée d’un soldat désertant le front.
Gilles Legrand filme à l’ancienne, sans se presser, cette histoire. La passion que les humains peinent à exprimer est mise en image à travers les animaux : la jument Mandarine et l’étalon Oslo. La métaphore ne brille pas par sa subtilité, mais reconnaissons-lui son efficacité.
Maryland est un film déconcertant.
Ni le ciel ni la terre est un film hybride qui louche du côté d’Apocalypse Now, des Revenants et… du Mystère de la chambre jaune.
La bande-annonce augurait le pire : une comédie franchouillarde à l’humour gras. Le film au contraire est un bijou d’originalité. La réalisatrice avait co-signé les scénarios de Au nom des gens et Hippocrate. Deux belles réussites — déjà — du cinéma français.
La quarantaine, originaire d’Algérie, peinant à parler le français, vivant de petits boulots précaires, Fatima habite avec ses deux filles dans un HLM de la banlieue lyonnaise. L’aînée commence sa première année de médecine. La cadette, encore collégienne, se rebelle.
Longtemps éclipsé par son voisin septentrional, le cinéma bulgare se fait désormais une – petite – place sur nos écrans. Après
La jeunesse allemande que décrit Jean-Gabriel Périot dans ce documentaire est celle du post-nazisme soixante-huitard. Des enfants qui questionnent leur père : « Que faisais-tu en 1942 ? » « Ne ressens-tu aucune responsabilité ? »
Guillermo del Toro est un réalisateur fascinant. Il a résisté à la lessiveuse hollywoodienne (Hellboy, Hellboy 2, Pacific Rim) pour conserver l’identité visuelle de ses premiers films (Le Labyrinthe de Pan, L’Échine du diable).