Elias a vingt-cinq ans à peine. Il vient d’arriver à São Paulo. Ses journées sont bien occupées : il exerce des fonctions d’encadrement dans une usine textile aux côtés de la patronne. Mais ses soirées ne le sont pas moins : Elias multiplie les rencontres et les conquêtes masculines.
Le cinéma brésilien nous réserve de belles surprises. Aquarius – dont Marcelo Caetano avait dirigé le casting – avait enthousiasmé la Croisette en 2016 et emporté un beau succès en salles (156.000 entrées en France). Gabriel et la montagne nous entrainait en 2017 en Afrique orientale sur les pas d’un étudiant brésilien idéaliste. Les bonnes manières osait en 2018 le film vampire lesbien.
Corpo Eléctrico ne trouvera pas sa place dans ce palmarès. Mais ce n’est pas faute de qualités.
Corpo Eléctrico est un film dyonisiaque qui exalte sans tabous la joie de vivre et d’aimer. D’ailleurs il aurait pu sans rougir détourner à son profit le titre de Christophe Honoré : Plaire, aimer et coudre.
Corpo Eléctrico n’est pas sans rappeler Mektoub my love. Comme Abdellatif Kechiche, Marcelo Caetano filme les corps, leur beauté solaire, leur sensualité provocatrice. Comme Kechiche, Caetano aime filmer des groupes de jeunes qui se croisent et se frôlent. Il le fait parfois avec un peu trop d’afféterie : ainsi de ce long traveling arrière dans les rues de São Paulo où Elias et ses amis déambulent d’un bon pas. Mais il faut lui reconnaître le don rare de réussir à capter la vie comme elle va.
Corpo Eléctrico a les défauts de ses qualités. Son refus du dramatique lui fait parfois friser l’insignifiance. Son goût prononcé pour les scènes de groupes l’empêche d’isoler les caractères. Sa manie d’étirer les plans tourne parfois à la pose. Sous ses aspects faussement cool, il n’en reste pas moins un film politique en affirmant que les différences de race et de sexualité, que les inégalités de classes peuvent se dissoudre dans un hédonisme post-moderne. (Dé)culotté.
En 1943, à Rome, Cesira (Sophia Loren) élève seule sa fille Rosetta en tenant le troquet de son mari défunt. Les bombardements alliés la conduisent à fuir la capitale avec sa fille et à retourner dans sa région d’origine, la Ciociarie. Mais elle ne reconnaît plus son village, envahi par des hordes de réfugiés qui fuient tout à la fois les exactions des Allemands en déroute et l’avancée des troupes alliées encalminées au Mont-Cassin.
Quelques années plus tôt, le terrible virus Maze a transformé la quasi-totalité de l’humanité en zombies cannibales. Mais un vaccin a été trouvé, permettant de soigner les personnes infectées.
Dix ans après Mamma Mia! voici sa suite. Elle aurait pu s’appeler Mamma Mia 2 ; mais aujourd’hui les suites ne sont plus numérotées. On ne parle pas de Mission impossible 6 – alors qu’on parlait pourtant du 2 ou du 3 – ni de Jurassic Park 5. Pourquoi ? Pour ne pas donner au gogo l’impression trop flagrante qu’il est face à un sequel qui n’a d’autre raison d’être que de capitaliser sur le succès commercial d’une franchise. Vous m’opposerez Les Indestructibles 2 et Hôtel Transylvanie 3 et vous aurez raison. Mais cela ne redonne pour autant pas beaucoup d’intérêt à ces suites dispensables.
Mario (Max Hubacher révélé par The Captain) n’a qu’un rêve : devenir footballeur professionnel. La prochaine saison s’annonce déterminante. Son père et son nouvel agent le lui rappellent à l’envi.
Vittoria a bientôt dix ans. Elle est l’enfant unique de Tina (Valeria Giolini) qui lui voue une affection étouffante et de Umberto. À quelque distance du petit village portuaire de Sardaigne où la famille est installée vit dans une ferme isolée Angelica (Alba Rohrwacher).
L’ethnologue Stéphane Breton a rencontré les combattantes kurdes avant qu’elles deviennent les symboles de la résistance à Daech. Il les a filmées au quotidien, marchant à travers une ville en ruines, bivouaquant sur un point haut, préparant une offensive.
Mokichi et Taeko Satake ont fait un mariage de raison. Taeko n’en est pas satisfaite. La vulgarité de son mari, ses manières frustres lui sont de plus en plus insupportables. Elle s’en ouvre sans vergogne à ses amies et s’échappe avec elles au prix de quelques mensonges.
Sur l’île d’Ischia, Pietro et Alba, riches restaurateurs romains, fêtent leurs noces d’or entourés de toute leur famille : leurs enfants, leurs petits-enfants, une vieille sœur, leurs neveux… Mais un orage bloque les invités pendant deux jours sur l’île.
Mrs. Justice Fiona Maye (Emma Thompson) vit et travaille à la Haute Cour de Justice à Londres. Elle a consacré sa vie à son travail au point de négliger son mari, professeur de littérature (Stanley Tucci). Affectée à la division familiale, Dame Fiona doit y trancher des affaires délicates : ainsi de deux siamois promis à une mort certaine faute d’être séparés mais dont la séparation entraînera fatalement la mort du plus faible.