Diamantino Matamouros (Carloto Cotta) est une icône du football portugais. Grâce à lui, la Seleçao s’est qualifiée pour la finale de la Coupe du monde. Mais lorsque Diamantino rate un penalty et éclate en sanglots devant les caméras du monde entier, c’en est fini de sa gloire. Son père, écrasé de chagrin meurt sur le coup.
Dans sa déchéance, Diamantino n’a rien à attendre de ses deux sœurs jumelles qui détournent son argent dans des trafics louches. Mais peut-être le salut viendra-t-il de Aisha (Cleo Tavares), une séduisante policière qui se fait passer pour une fausse réfugiée pour l’approcher.
La bande-annonce de Diamantino, ne passe pas inaperçue qui promet un film volontiers décalé autour d’un Borat du football, aussi ridicule que drôle.
Hélas, le long métrage n’est pas à la hauteur des espérances que la bande-annonce avait suscitées. Ce benêt candide, double à peine déguisé de Cristiano Ronaldo, ne fait pas rire ; ce Narcisse au grand cœur n’émeut pas. Sur un scénario digne d’une série Z, dans des décors aussi kitsch que pauvres, Diamantino brasse plusieurs thèmes : l’hypersurveillance policière, la crise des réfugiés, le transsexualisme, la montée de l’extrême droite au Portugal… Mais il n’en traite vraiment aucun.
On ressort de la salle avec la désagréable impression de s’être fait duper. Et on ne comprend pas comment pareil nanar a pu obtenir le Grand Prix de la Semaine de la critique à Cannes.