Martin Eden est marin. Après avoir porté secours à un jeune homme, il est introduit dans une famille de la grande bourgeoisie napolitaine. Il tombe sous le charme de Elena et décide de s’instruire pour la conquérir.
Le film de Pietro Marcello est la libre adaptation du roman d’apprentissage de Jack London. Son cadre est déplacé de la baie de San Francisco à celle de Naples. Le roman autobiographique de Jack London se déroulait au début du vingtième siècle ; la temporalité du film de Pietro Marcello, enrichie de quelques images d’archives est moins certaine. Il pourrait se dérouler au début du siècle. Mais quelques indices (les automobiles, un poste de télévision) le situent plutôt dans les Trente Glorieuses.
Martin Eden est l’histoire d’un homme qui entend sortir de son état. Une sorte de Bel-Ami américain ou napolitain. L’écriture est pour lui à la fois le moyen d’y parvenir et l’expression d’une sensibilité étouffée. En devenant artiste, Martin Eden deviendra un autre et s’accomplira. Cette schizophrénie, on l’imagine sans peine, n’est pas tenable. L’intrigue – si intrigue il y a – est cousue de fil blanc : Martin Eden est condamné à se perdre. En devenant écrivain, il réalise son ambition mais au prix d’une trahison de classe. Et ses efforts pour être accepté dans la haute bourgeoisie sont condamnés par avance.
On comprend mal l’intérêt d’adapter Martin Eden en 2019. Ses longs développements politiques – où Martin Eden esquisse vainement une alternative entre capitalisme et socialisme en proposant un individualisme dont on pourrait redouter qu’il vire au fascisme – ont perdu tout écho dans notre société contemporaine. Aussi excellente que soit l’interprétation de l’excellent Luca Marinelli, qui n’a pas volé son prix d’interprétation à la dernière Mostra, on n’est jamais touché par le personnage qu’il joue.
Matthias (Gabriel D’Almeida Frietas) et Maxime (Xavier Dolan himself) font partie d’une bande de copains amis depuis l’enfance. Issu d’une famille aisée, Matthias est devenu avocat dans un prestigieux cabinet de Montréal. Il vit en couple. Moins privilégié, Maxime doit s’occuper seul de sa mère dépendante. Il est célibataire. Il a décidé de quitter le Québec pour l’Australie.
Dominick Brassan (Jean-Christophe Folly) mène une vie ordinaire en apparence. Il habite un modeste appartement dans une barre d’immeubles déshumanisée de la Place des Fêtes. Il travaille dans un magasin de musique où il refuse avec obstination les promotions que son patron lui propose. Il a une relation avec une marchande d’art Viveka (Isabelle Carré) mais n’accepte pas de lui donner un tour plus sérieux.
Ignorant les réserves de son mari, Lina (Qi Xi) part du nord-est de la Chine pour Paris où elle espère trouver un emploi. Hélas, ses premières semaines en France sont difficiles et elle doit quitter brutalement la famille qui l’exploite comme bonne à tout faire. À la rue, Lina rencontre une compatriote qui lui offre un toit partagé avec d’autres Chinoises clandestines. Sans emploi stable, ces femmes n’ont d’autre alternative pour survivre que de se livrer à la prostitution.
La trentaine, la barbe métrosexuelle, terriblement séduisant, follement intelligent, Aurélien est autiste.
Camille Lepage était une photoreporter passionnée et exigeante. À vingt-six ans seulement, en mai 2014, elle est morte en République centrafricaine au cours d’un reportage.
Waad est une jeune étudiante à l’université d’Alep quand éclate le printemps arabe en Syrie. Avec son téléphone portable, elle filme les étudiants en grève qui réclament le départ de Bachar el-Assad. La répression s’abat sur eux. Waad continue à filmer. Elle rencontre, s’éprend et finalement épouse Hamza, un jeune docteur qui décide de créer un hôpital où les insurgés seront soignés.
Gotham City. Fin des années 70. Arthur Fleck (Joaquin Phoenix) vit seul avec sa vieille mère impotente dans un appartement sordide. Quand il est sous le coup d’une vive émotion, il est pris d’un fou rire inextinguible.
Maria (Chiara Mastroianni) a beau aimer profondément son mari Richard (Benjamin Biolay), cela ne lui interdit pas de multiplier les aventures. Lorsque Richard découvre la dernière en date, en interceptant un sms sur le téléphone de son épouse, vingt années de félicité maritale s’écroulent.
Au nord de l’Irak et de la Syrie, Daech étend lentement son emprise et asservit les femmes.