En 1979, Pierre Jarjean (Guillaume Canet) revient d’un long séjour au Wyoming pour racheter à son père (Rufus) la ferme familiale en Mayenne. Galvanisé par ce qu’il a découvert en Amérique, il compte bien appliquer les mêmes méthodes avant-gardistes et transformer la modeste exploitation en agri-business.
Les années passent. Pierre a fondé un foyer. Sa femme Claire (Veerle Baetens) et lui ont eu deux enfants. Leur fils aîné (Anthony Bajon) participe aux travaux de la ferme. Mais l’exploitation n’est toujours pas rentable. Pour rembourser les emprunts, Pierre est obligé à une fuite en avant . Il s’agrandit, s’endette à nouveau, se condamne à des cadences infernales et à un stress qui le ronge.
Le drame rural constitue un genre cinématographique à part entière. Il a connu en 2017 un succès inattendu avec Petit paysan, récompensé de trois Césars. Mais la ferme, sa rude discipline, sa routine, les dignes figures de paysans qui s’y affairent ont inspiré plus d’une fiction (L’Apprenti de Samuel Collardey, C’est quoi la vie ? de François Dupeyron) et une foultitude de documentaires (La Vie moderne de Raymond Depardon, Les Terriens de Ariane Doublet, Bovines d’Emmanuel Gras).
Edouard Bergeon rassemble un casting hétéroclite qu’on n’a jamais vu fonctionner ensemble. Mais la sauce prend. Guillaume Canet, qui ressemble de plus en plus à François Cluzel, incarne le rôle du père ; la Flamande Veerle Baetens (découverte dans Alabama Monroe), celui de la mère ; Rufus, qui fut toute sa vie durant cantonné dans des rôles comiques, celui du père ; c’est le jeune Anthony Bajon, dans le rôle du fils, révélation de La Prière, qui sort le mieux son épingle du jeu.
Au nom de la terre a une dimension supplémentaire. Son réalisateur, Edouard Bergeon, y raconte l’histoire de son père. Guillaume Canet pousse le scrupule jusqu’à copier la tonsure particulièrement inélégante de cet homme obsessionnel, entêté mais aussi profondément aimant. Le mausolée que son fils lui dresse aurait pu verser dans l’indécence. Le tableau d’une paysannerie étranglée par les marchés aurait pu tourner au réquisitoire. Il est profondément poignant.
Le roi et la reine d’Angleterre, en visite dans le Yorkshire, s’invitent pour une journée à Downton Abbey. L’annonce bouleverse tout autant Lord Grantham, sa femme et ses filles que leur nombreuse domesticité. Upstairs et downstairs, tous s’activent dans la perspective de la visite royale.
Début 2018. Tandis que le projet de loi constitutionnelle est discuté au Parlement, trois groupes de citoyens réunis par l’association d’éducation populaire « Les Lucioles du Doc » – des prisonniers de Fleury-Mérogis, des lycéens de Sarcelles et des femmes de Villeneuve Saint-Georges – entreprennent de réécrire la Constitution française.
Mélanie (Ana Girardot) et Rémy (François Civil) ont trente ans. Ils habitent le dix-huitième arrondissement. Ils sont voisins, ne se sont jamais adressés la parole mais ont des vies parallèles. La solitude les broie, le stress les ronge : elle parce qu’elle doit faire une présentation au comité directeur de son laboratoire, lui parce qu’il vient d’être reclassé dans son entreprise de vente en ligne. Elle est hypersomniaque ; le sommeil le fuit. Ils décident de consulter un psychothérapeute.
Le jeune Theo vient de rencontrer Pipa et son oncle dans la salle 32 du Metropolitan Museum lorsqu’une explosion (dont on ne saura jamais la cause) renverse son monde. La mère de Theo est tuée et l’oncle de Pipa, au moment de mourir, lui confie la garde du Chardonneret, une petite toile peinte en 1654 par un peintre néerlandais.
À la fin du dix-huitième siècle, en dépit des obstacles opposés à son sexe, Marianne (Noémie Merlant) exerce la profession de peintre. Elle enseigne son art à quelques étudiantes. Un tableau lui rappelle des souvenirs.
Inga et son mari sont agriculteurs. L’entretien de leurs vaches occupe tout leur temps.
Il y a deux façons de recevoir le dernier film de Bruno Dumont. La première est de crier au génie. La seconde à l’imposture.
Antoine a douze ans. Il vit seul avec sa mère (Sandrine Bonnaire) dans un petit village des Ardennes belges. Un jour en forêt, il tue accidentellement Rémi, le fils de ses voisins. Paniqué, il dissimule le corps.
Gatsby (Timothée Chalumet) et sa fiancée Ashleigh (Elle Fanning) se sont rencontrés sur le campus d’une faculté. Prenant prétexte de l’interview que Ashleigh a décroché avec le grand réalisateur Roland Pollard (Liev Schreiber), le couple passe le week-end à New York. Pour Ashleigh, originaire de l’Arizona, tout est sujet à émerveillement.