Marcel Bellmer (Benoît Poelvoorde) est un romancier qui n’a jamais réussi à retrouver le succès rencontré par son premier livre, « Inexorable ». Il emménage avec sa femme, Jeanne (Mélanie Doutey), et sa fille, Lucie, dans l’immense demeure familiale que son beau-père leur a laissée à sa mort. Leur sérénité est vite bouleversée par l’arrivée d’une jeune inconnue Gloria (Alba Gaïa Bellugi).
J’avais tant entendu de mal d’Inexorable que je n’étais pas allé le voir à sa sortie, en pleine campagne présidentielle. Télérama l’exécute en trois phrases : « On ressort consterné de ce gros film qui tache, où tout, des dialogues à l’intrigue en passant par la musique, semble hurler sa haine de la subtilité ». Le Monde est à peine plus indulgent en trois paragraphes. J’ai profité d’un mois de juin bien pauvret pour rattraper mon retard dans une petite salle parisienne dont la programmation est construite pour les retardataires de mon espèce.
Je m’attendais à un mauvais téléfilm ; aussi n’ai je pas été trop déçu. M’aurait-on annoncé un chef d’oeuvre, j’aurais sans doute crié à l’imposture. Bref, une fois encore, mon jugement est lourdement influencé par la somme de mes préjugés.
Le scénario d’Inexorable n’est guère original. Il emprunte à une veine déjà maintes fois utilisée : l’histoire de l’écrivain raté dont la renommée s’est artificiellement construite sur une imposture (Un homme idéal, Eva…). Mais on peut compter sur Fabrice Du Welz, ex-jeune prodige du cinéma belge, lentement déclassé faute de ne jamais avoir décroché le succès qui aurait fait décoller sa carrière, pour ne pas se borner à le filmer platement.
Fabrice Du Welz est un cinéaste de genre et entend le rester. Inexorable flirte avec le giallo. D’ailleurs il est interdit aux moins de douze ans. Une interdiction bien sévère pour un film qui n’est pas si horrifique que ça. Mais le film réussit efficacement à créer une ambiance oppressante dans ce grand château perdu au fond de la forêt des Ardennes et à raconter une histoire autour d’une interrogation : quel lourd secret cache la mystérieuse Gloria ?
Inexorable s’appuie sur un trio d’acteurs remarquables. On a beau voir Benoît Poelvoorde presqu’aussi souvent que Isabelle Huppert, je ne me lasse pas de la richesse de son jeu, qui sait osciller entre le comique le plus désopilant et le drame. Mélanie Doutey me charme depuis vingt ans. Ses rides lui vont bien. Alba Gaïa Bellugi (la Prune du Bureau des légendes) n’a qu’un seul défaut qu’on lui pardonnera : sa sœur cadette, Galatéa, est plus douée qu’elle.
Un mal mystérieux s’est abattu sur la ville. Certains de ses habitants sont frappés par une amnésie totale. Un homme, la quarantaine, qui avait quitté son domicile et errait dans les rues, est retrouvé assoupi au terminus d’une ligne d’autobus. Il dit ne se souvenir de rien. Il n’a aucun papier pour l’identifier, aucun proche qui vienne le rechercher à l’hôpital où il a été pris en charge. Après une courte convalescence, deux psychiatres lui proposent de s’installer dans un logement en ville et de suivre un programme pour retrouver une vie sociale normale. Mais le veut-il vraiment ?
Chiara a seize ans et vit une adolescence protégée dans une petite ville de Calabre, entre ses amies du lycée, sa sœur aînée qui fête sa majorité et sa petite cadette. Tout s’effondre avec la disparition brutale de son père qui révèle à la jeune fille des pans mystérieux de son existence.
Qe, Jeta et Li sont trois amies d’enfance qui chassent ensemble l’ennui qui écrase leur petit village du Kosovo. L’une, orpheline, ne réussit pas à faire le deuil de ses parents ; l’autre est violentée par un père abusif ; la troisième refuse le destin tout tracé que sa mère, propriétaire d’un salon de coiffure, entend lui imposer.
Christian Lafayette (Niels Schneider) est un marsouin de l’armée française, rapatrié d’Afghanistan après une embuscade qui a décimé son peloton. Le retour à la vie civile n’est pas simple pour lui qui n’a trouvé qu’un emploi de manutentionnaire dans un supermarché et noie son mal-être dans l’alcool.
L’Hypothèse démocratique se penche sur une page méconnue de notre histoire politique : la lutte pour l’indépendance basque de l’ETA, fondée en 1958 en plein franquisme, jusqu’à son auto-dissolution en 2018.
1928 à Downton Abbey. La douairière Lady Violet vieillit. Ses descendants apprennent avec étonnement que le marquis de Montmirail lui a légué par testament une luxueuse villa dans le sud de la France. Ils décident de s’y rendre pour éclaircir le mystérieux passé de leur aïeule.
Le jeune Abraham Lincoln, avant de devenir un immense président, a connu une enfance misérable. Né en 1809 dans le Kentucky, cadet d’une sœur aînée (un troisième enfant décèdera en bas âge), il déménage en 1816 dans l’Indiana où ses parents cherchaient une vie meilleure en s’installant au fond des bois. Sous l’aile des anges le filme à ses dix ans, lorsque sa mère meurt d’un mal mystérieux et que son père, un homme frustre et dur, se remarie.
Une jeune femme confie à une autre qu’elle est en train d’entamer une romance avec un homme qui se console d’un chagrin d’amour.
Sami est un Palestinien qui a tourné le dos à ses origines pour s’intégrer à la société israélienne. Le temps du mariage de son frère cadet, il a accepté de revenir dans son village natal, avec sa femme et son fils. Il s’y retrouve enfermé par le blocus des forces israéliennes.