Inza est un jeune « brouteur » ivoirien que le réalisateur Joël Akafou avait rencontré au début des années 2010 à Abidjan où il tournait un documentaire sur ces internautes persuasifs qui arnaquent des Occidentaux crédules. Inza a décidé de quitter l’Afrique pour l’Eldorado européen. Emprisonné en Libye, il a appelé au secours Joël Akafou, qui lui est venu en aide et a tiré de cet épisode un premier documentaire, inédit en salles, Vivre riche.
Quelques mois plus tard, Inza recontacte Joël. Il a réussi à traverser la Méditerranée, au péril de sa vie. Il est maintenant à Turin, en Italie. Mais faute d’avoir accepté de demeurer en camp de transit, il a versé dans l’illégalité et est sous le coup d’une mesure de reconduite. Son seul espoir : passer en France en traversant les Alpes.
Traverser a une immense qualité : il nous fait vivre et ressentir de l’intérieur la condition d’un immigré clandestin en Europe, ses espoirs d’une vie meilleure, sa crainte de la police et surtout l’attente émolliente et dégradante d’une régularisation, sans possibilité de travailler. La situation de Inza le contraint à une vie oisive et sédentaire, enfermée entre les quatre murs de l’appartement de sa compagne, une Ivoirienne, mère de famille, installée en Italie depuis quelques années.
Traverser a une autre qualité dont on se demande s’il ne s’agit pas d’un défaut : il a pour personnage principal un sacré bonimenteur, un être solaire, plein d’énergie, mais aussi hypocrite, paresseux et infidèle. Il use de son charme pour séduire les femmes et vivre à leur crochet. Sa demande d’asile, en Italie comme en France, ne vaut rien. Quel est son avenir en France où il est parvenu à entrer mais où il vit aujourd’hui sans papiers, dans la même situation que celle où il vivait hier en Italie ? Quelle nouvelle « traversée » entreprendra-t-il ? vers quel Eldorado ?
Avant d’être interné dans un centre de redressement pour jeunes délinquants, Siggi Jepsen passa son enfance avec sa famille dans le nord de l’Allemagne pendant la Seconde Guerre mondiale. Son père, Jens Ole Jepsen, un homme inflexible, guidé par le respect aveugle de la discipline, y dirigeait le minuscule poste de police. Son père avait un ami d’enfance, le peintre expressionniste Max Ludwig Nansen, dont les œuvres avaient été interdites par le régime nazi.
Michael Cimino a marqué de son empreinte le cinéma américain avec des chefs-d’œuvre comme Voyage au bout de l’enfer ou La Porte du paradis. L’abyssal gouffre financier creusé par la production de ce film-là lui a à jamais attaché la réputation d’un cinéaste maudit que les succès ultérieurs de L’Année du dragon ou de Desperate Hours n’ont pas réussi à l’en débarrasser.
Le Salvator Mundi, attribué à Léonard de Vinci, a été vendu aux enchères en 2017 par Christie’s à New York pour la somme de 400 millions de dollars. C’est le tableau le plus cher jamais mis aux enchères. Pourtant son authenticité reste douteuse.
Durant seize ans, la documentariste Laure Portier, passée par l’ENSAV à Toulouse et l’INSAP à Bruxelles, a filmé son demi-frère Arnaud Gomez, un adolescent élevé par un père absent et par une mère instable, ballotté de foyer en foyer avant de sombrer dans la délinquance.
Mariana appartient à une groupe de jeunes filles, les Précieuses, rattaché à une Église évangélique et binômé avec un groupe de jeunes garçons, les Veilleurs de Sion. Ces huit femmes, bientôt rejointes par une neuvième, une cousine de Mariana dont elle parraine l’entrée dans le groupe, mènent à la nuit tombée des opérations punitives dans les rues de São Paulo pour poursuivre, attaquer et terroriser les femmes qu’elles croisent et auxquelles elles reprochent leurs mœurs légères.
Toko a arrêté de travailler après son mariage pour élever son enfant. Coincée entre sa belle-mère, son mari et sa petite fille , elle s’étiole à vue d’oeil. Lorsqu’elle croise un ancien amant, avec qui elle avait effectué un stage une dizaine d’années plus tôt dans un cabinet d’architecture, et renoue avec lui une liaison adultère, elle se décide à reprendre le travail. Son nouveau poste lui offre de nouvelles perspectives mais l’oblige à remettre en cause son mariage et son statut.
Ancienne directrice de la photographie chez Varda, Féret ou Allio, la franco-israélienne consacre sa retraite studieuse à la réalisation de documentaires autour de sa passion : les langues, leur traduction, leur transmission. Après Traduire (2011),
Un drame est survenu dans un abattoir. Trois individus, piégés dans une chambre froide y sont morts congelés. Le patron, M. Motevalli, en blâme Abed, le vieux gardien de nuit, qui appelle immédiatement à l’aide Amir, son fils aîné, qui traîne derrière lui un vieux passé de délinquant. Les trois hommes enterrent les cadavres derrière un corps de ferme et s’espèrent quittes.
Ana, Veronica et Yoana sont trois sœurs. Leur mère, qui avait consacré sa vie à les élever est morte. Leur père, un homme violent et autoritaire, est diminué par un AVC qui l’a à moitié paralysé. Ana est la mère de deux jumelles : Lora est ingénieure en BTP et Sonja (Maria Bakolova qui interprétait la fille de Sacha Baron Cohen dans le second