Emily (Marine Bohin), la vingtaine, a mis de la distance avec ses deux sœurs et sa mère, Rosalyne (Marisa Berenson), une femme artiste et bohême. Emily reproche à sa mère de ne s’être pas assez consacrée à elles. Atteinte d’un cancer incurable, Rosalyne a annoncé par une video qu’elle a mise en ligne son désir de mettre fin à ses jours. La décision et le procédé révoltent sa fille. Seul un subterfuge la conduit à rejoindre ses sœurs, sa mère et son oncle (Albert Delpy) pour une ultime réunion familiale. En chemin, à Gênes, son chemin croise celui de Gabin (Baptiste Lecaplain).
Belle Enfant est le premier film de Thierry Terrasson alias Jim, un auteur de bandes dessinées. Il met en scène des acteurs peu connus dans un cadre idyllique : Gênes et la côte ligure, plongeant à pic dans la Méditerranée. On aimerait connaître l’agent immobilier qui a dégoté l’incroyable villa où se retrouvent les protagonistes…
Le film commence bien. Le premier tiers est l’occasion de camper les personnages, à commencer par l’héroïne Emily, jouée par une débutante, Marine Bohin, sacrément talentueuse. Son naturel, sa fraîcheur font merveille. La spontanéité et la drôlerie de ses échanges avec ses sœurs, Salomé la frigide et Cheyenne la nymphomane, font mouche. Le deuxième tiers du film voit l’arrivée de l’autre personnage principal, Robin. Il est joué par l’humoriste Baptiste Lecaplain, On sait par avance que ces deux-là finiront par tomber dans les bras l’un de l’autre ; mais les détours qu’ils prennent avant d’y parvenir n’en sont pas moins hilarants.
Le film est gâché par son dernier tiers. Une réunion familiale qui tourne au règlement de comptes et à la réconciliation prévisible larmoyante de tous les membres de cette famille dysfonctionnelle. D’autant que cette dernière partie s’étire par des fins à tiroirs, comme si Jim n’avait pas su tirer un trait sur cette histoire. Dommage…
Dans un monde où les zombies se multiplient mais ne constituent aucune menace pour les humains, une geek, ex-employée de Coleman, la multinationale chargée du contrôle des zombies, son frère et leur meilleur ami, vivotent grâce au trafic de corps. Mais quand leur grand-mère est kidnappée par deux employés de Coleman, dont le nouveau responsable fourbit un plan diabolique, ces trois sympathiques bras-cassés doivent faire preuve d’imagination pour rassembler la rançon exigée.
Vera est vétérinaire dans une petite ville des Carpates. Elle vient de perdre son fils à la naissance et ferraille avec le clergé orthodoxe pour lui donner une sépulture chrétienne. Elle découvre que son mari la trompe avec une jeune lycéenne. Enfin, son zoo a récupéré une tigresse dont Vera, troublée par les drames qui viennent de s’abattre sur elle, laisse par inadvertance ouverte la porte de sa cage.
Pour la féliciter de ses bons résultats scolaires, Cooper (Josh Hartnett), un honnête père de famille de la banlieue de Philadelphie, offre à sa fille deux billets pour le méga-concert de sa star préférée Lady Raven et, le jour venu, l’y accompagne. Il y comprend bientôt que la police, informée de la présence parmi les spectateurs d’un dangereux tueur en série, a déployé un impressionnant dispositif de sécurité pour l’y piéger.
Daphna est inspectrice de police. Elle vient d’être mutée à Afoula, une petite ville de province, loin de Tel Aviv et s’y morfond. Elle s’émeut de la disparition d’Orly, une ancienne reine de beauté, veuve d’un soldat tombé au front, et suspecte un crime sur fond d’adultère.
Dans des montagnes reculées de Géorgie, un téléphérique hors d’âge traverse la vallée pour relier deux villages isolés. Lorsque son conducteur trépasse, une jeune femme est embauchée pour le remplacer par le superviseur autoritaire et libidineux. Elle fait la rencontre de l’autre cabinière qu’elle croisera désormais en plein ciel à chaque rotation. Entre les deux femmes qui partagent la même créativité et le même humour, l’attirance est immédiate.
Blake (Arieh Worthalter), un riche réalisateur, invite son vieil ami Albert (Paul Ahmarani) à passer quelques jours dans un chalet qu’il possède au cœur de la forêt québécoise. Albert fut longtemps le scénariste des films de Blake avant que les deux hommes prennent des chemins différents. Albert est accompagné de sa fille, Aliocha et de son fils, Max, et du meilleur ami de celui-ci, Jeff, qui se consume d’amour pour Aliocha.
Vera (Lola Duenas) est sténotypiste à Madrid. Vingt ans plus tôt, son fils lui a été arraché à la naissance. Elle a décidé de le retrouver par tous les moyens.
Ebba a dix-huit ans à peine. La jeune femme solitaire et mythomane vient de quitter sa mère et sa sœur pour prendre son autonomie. Premier boulot pour une société d’entretien sur le port d’Oslo, première voiture, premier appartement dans le sous-sol d’une grande demeure d’un quartier huppé, dont les propriétaires lui confient les clés pendant leurs vacances. Quand, une nuit, son chemin croise celui d’un Bulgare, blessé et amnésique, elle le ramène chez elle en lui faisant croire qu’elle est sa petite amie.
Six ans après la tuerie, racontée dans