Le Gangster, le Flic et l’Assassin ★★☆☆

Un gangster, qui contrôle l’industrie des machines à sous, fait régner par la terreur sa loi sur la ville.
Un flic aux méthodes hétérodoxes s’est juré de l’arrêter.
Un assassin commet des crimes en série. La police se met sur ses trousses. Il manque d’assassiner le gangster.
Sauf à accepter que son aura soit ternie, le gangster doit punir l’assassin. Le flic deviendra son allié dans sa chasse à l’homme.

Le cinéma sud-coréen ne se réduit pas au seul – et remarquable – Parasite. À côté de Bong Joon-Ho (le réalisateur de Parasite mais aussi de Snowpiercer, de Mother et de Memories of murder), de Park Chan-Wok (Mademoiselle, Old Boy) et de Lee Chang Dong (Burning), la Corée du Sud compte une foultitude de réalisateurs quasi anonymes capables de trousser des polars décomplexés.

Projeté à Cannes hors compétition, Le Gangster, le Flic et l’Assassin a réjoui les afficionados du genre. Il croque, comme une bande dessinée, des personnages caricaturaux : un gangster pantagruélique, un flic cool, un assassin psychopathe.

En rapprochant les destins du gangster et du flic, le film voudrait nous inviter à réfléchir aux frontières ambiguës entre le Bien et le Mal. Ce sous-texte moral n’est pas ce qu’il a de plus réussi. On se serait volontiers contenté de ses bastons en règle, de ses poursuites électrisantes, de ses rebondissements inattendus.

La bande-annonce

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