Lil Buck Real Swan ★☆☆☆

Lil Buck – né Charles Riley – est devenu une icône de la danse contemporaine. Il a grandi à Memphis et y a pratiqué très jeune le jookin, une danse urbaine cousine du gangsta-walk. Il complète sa formation au New Ensemble Ballet de Memphis avant de partir poursuivre sa carrière en Californie. En 2011, le réalisateur Spike Jonze filme sur son téléphone portable son interprétation du Cygne de Camille Saint-Saëns accompagné par le violoncelliste Yo-Yo Ma. La vidéo devient virale. C’est le début du succès pour le jeune artiste.

Louis Wallecan, qui lui avait déjà consacré un documentaire en 2013, lui en consacre un second dont on peine à comprendre l’intérêt, si ce n’est dans la publicité qu’il fait pour le danseur.

Certes son art est étonnant, audacieuse synthèse du street dancing et de la danse classique. Je n’avais pas vu son interprétation du Swan et me sens désormais moins ignare. Mais j’aurais aimé en savoir davantage sur le jookin, sur les amis qui ont entouré Lil Buck à ses débuts dans les rues de Memphis, dont on se désintéresse dès que l’enfant prodige prend son envol. Et surtout, je n’ai pas aimé me sentir pris en otage par une œuvre tout entière à la dévotion de son héros.

La bande-annonce

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