Domingo est veuf. Il croit entendre la voix de sa femme dans la brume qui noie la colline où il habite. Sa maison est menacée d’expropriation pour construire une autoroute. Avec quelques propriétaires irréductibles, Domingo s’entête à tenir tête aux investisseurs véreux qui le menacent physiquement. Sa fille essaie en vain de le convaincre de déménager.
Domingo et la brume nous vient du Costa Rica. Je ne suis pas certain d’avoir jamais vu de film de ce petit pays d’Amérique centrale. Mais ma soif d’exotisme a été bien déçue devant ce film qui refuse toute imagerie de carte postale et ne nous montre quasiment rien du Costa Rica sinon quelques collines tropicales et anonymes noyées dans la brume.
L’autre défaut du film – et c’est le principal – est sa pauvreté. Une fois l’intrigue posée, quasiment rien ne s’y passe. Si bien que lentement, le spectateur sombre avec Domingo et les personnages du film dans la brume et dans l’ennui.
Un bon film Costa-ricien récent : Clara Sola.