Ray Burke (André Holland, le héros de la série The Eddy) a réussi à faire de sa passion pour le basket son gagne-pain : il est agent de joueurs. Il a notamment sous contrat Erick Scott, un rookie prometteur. Mais le lock-out, la grève qui interdit aux joueurs l’accès aux terrains, met en péril son avenir professionnel.
Steven Soderbergh est sans doute l’un des plus grands réalisateurs américains contemporains. En 1989, à vingt-six ans à peine, il décroche la Palme d’or à Cannes avec son premier film, Sexe, Mensonge et Vidéos. Je me souviens de mon enthousiasme à sa sortie devant cet Ovni cinématographique qui soufflait un vent nouveau. Soderbergh a ensuite tissé une carrière originale, zigzaguant entre blockbusters (la trilogies des Oceans, Erin Brockovich…) et films d’auteur (Traffic qui lui vaut l’Oscar du meilleur réalisateur, Solaris…). Il a toujours su s’entourer des acteurs les plus bankables du moment : George Clooney, Matt Damon, Julia Roberts, Benicio del Toro… Annonçant régulièrement sa retraite, mais revenant toujours sur ses annonces, il s’essaie à de nouvelles formes de cinéma : les courts métrages, les séries, les films TV. En 2018, il tourne en dix jours avec un IPhone8 Paranoïa, un petit bijou schizophrène et claustrophobe. C’est avec le même procédé qu’il tourne High Flying Bird dont il assure non seulement la réalisation mais aussi la photographie et le montage.
Pour comprendre et apprécier son film, sorti directement sur Netflix en février 2019, il faut connaître le basket américain, savoir ce qu’est un rookie (un joueur fraîchement émoulu qui effectue sa première année en Ligue), avoir suivi les lock-out, ces parties de bras de fer opposant le syndicat des joueurs, la ligue et les propriétaires des clubs qui ont émaillé l’histoire de la NBA ces trente dernières années.
Ces références me faisaient défaut. Du coup, le plaisir que j’ai pris à High Flying Bird en fut diminué d’autant. J’avoue n’avoir pas accroché à cette histoire dont je ne comprenais pas les enjeux. Son principal ressort ne s’est éclairé pour moi qu’à la toute fin du film. Trop tard !
Garde du corps intrépide et misogyne, Nicky Larson (Philippe Lacheau) est recruté par le professeur Letellier (Didier Bourdon). Sa mission : récupérer le parfum de Cupidon, une fragrance qui rend irrésistible celui qui s’en parfume. Pour l’aider dans sa tâche, Nicky Larson peut compter sur la complicité de Laura (Elodie Fontan).
C’est une famille unie dans une ferme isolée de l’Afrique du sud blanche et dévote. Un père, une mère, un fils, trois filles. Un jour, un nouvel enfant fait son arrivée. Il s’appelle Pieter, il a le même âge que Janno, le fils jusqu’alors unique. Abandonné par ses parents, il a vécu une enfance douloureuse et solitaire.
Vincent (Guillaume Gouix, incroyable de rage rentrée) a trente ans. Il n’a guère connu que la prison où il a été incarcéré après une adolescence violente et d’où il vient d’être libéré après avoir purgé une peine de douze ans. Sans formation, sans travail, sans argent, il n’a d’autre solution que de demander à sa sœur cadette de l’héberger.
L’Institut médico-éducatif (IME) La Pépinière à Loos accueille depuis 1974 des jeunes entre six et vingt ans déficients visuels multi handicapés. Caroline Capelle et Ombline Ley y ont posé leur caméra pendant plus d’un an, captant le quotidien des pensionnaires.
En 1973, lorsque la junte de Augusto Pinochet renverse le gouvernement de Salvador Allende et arrête en masse ses supporters, des réfugiés politiques affluent dans les ambassades étrangères de Santiago en quête de protection. L’ambassade d’Italie leur a ouvert ses portes.
Valse en trois temps.
Claire (Juliette Binoche), la cinquantaine, professeur de lettres à Jussieu, vient de divorcer. Elle partage la garde de ses deux enfants avec son mari (Charles Berling). Elle a depuis quelques mois un amant plus jeune, Ludo (Guillaume Gouix). Parce qu’il se détache d’elle, elle s’invente un profil Facebook pour le surveiller. Rebaptisée Clara, âgé de vingt-quatre ans, elle entre en contact avec un ami de Ludo, Alex (François Civil). La discussion rapproche les deux internautes. Comment Claire/Clara se sortira-t-elle de son mensonge ?
Erin Bell (Nicole Kidman) fut jadis une jeune policière travaillant sous couverture pour infiltrer un gang. Mais l’affaire a mal tourné et Erin Bell ne s’en est jamais remise.
Titulaire d’un doctorat en philosophie, Pierre-Paul Daoust (Alexandre Landry) est d’une intelligence supérieure. Mais loin d’être un atout, cette qualité l’a selon lui empêché de trouver sa place dans la société. Il végète dans un emploi de livreur quand un enchaînement hasardeux de circonstances le met en possession du butin considérable d’un hold-up. Que faire de cet argent tombé du ciel ?