Vlad, un acteur de la Comédie-Française meurt sur scène. Il a le temps de murmurer à l’oreille de Martin (Vincent Lacoste), un autre sociétaire, le nom de la mystérieuse organisation qui l’a empoisonné : le Parfum vert. Avec Claire (Sandrine Kiberlain), une bédéiste, Martin, que la police soupçonne du crime de Vlad, part à la poursuite de ces criminels à Bruxelles et à Budapest où ils ont l’intention de profiter d’une représentation de L’Illusion comique qu’y donne la Comédie-Française pour s’y approprier une arme technologique de fabrication chinoise.
Le réalisateur et scénariste Nicolas Pariser, auteur du Grand Jeu et de Alice et le maire, a convoqué les mânes de Hitchcock et de Hergé. Du premier, on reconnaît immédiatement les tics ultraréférentiels : le chignon de ses blondes héroïnes qu’on voit dès le premier plan, les escaliers vertigineusement spiraleux dès le deuxième, mais aussi les intrigues passablement emberlificotées à mi-chemin du polar et du roman d’espionnage. Au second, Nicolas Pariser a emprunté son scénario rebondissant, ainsi que le personnage de deux policiers qui ressemblent furieusement aux Dupondt.
Le résultat est désopilant. Il doit beaucoup à la musique originale de Benjamin Esdraffo et au talent des deux acteurs principaux. Dans le rôle de Tintin, Vincent Lacoste promène sa gouaille goguenarde. Je l’ai longtemps trouvé insupportable. Les années passant, son acné régressant, je lui reconnais un certain talent. Dans le rôle de Milou, Sandrine Kiberlain forme avec son cadet un couple qu’on n’attendait pas et qui n’est pas vraiment crédible. Mais qu’importe ! La crédibilité est le cadet des soucis de ce film qui joue non sans succès sur le registre du divertissement élégant.
Abscons. Rien pigé. Pas aimé du tout et contrairement à vous, séduit par le jeune Lacoste des débuts et le trouvant insupportable en 2022 !
moi non plus rien compris .mais je n’ai pas éteint , subjuguée par les couleurs .et le style un peu original . Sandrine Kiberlain super comme d’habitude