The Finest Hours est inspiré d’une histoire vraie : durant l’hiver 1952, une embarcation légère des gardes-côtes américains a secouru un pétrolier coupé en deux par la tempête au large du Massachussetts.
The Finest Hours est un film-catastrophe avec tous les passages obligés du genre : le cadre lentement posé, la tempête qui approche puis se déchaîne, la mort/le sacrifice de tel ou tel personnage secondaire (noir de préférence), le happy end. Les naufragés se déchirent en attendant la mort et les sauveteurs se surpassent en leur sauvant la vie. Mais comme dans Titanic, on ne peut pas se contenter de regarder un bateau couler, on enrichit l’histoire d’une romance entre un jeune garde-côtes et une accorte demoiselle (interprétée avec joliesse par Holliday Grainger, déjà remarquée dans The Riot Club).
Avec son lot de semi-stars en mal de reconnaissance publique : Chris Pine (dont le patronyme réduit ses chances de carrière en France), Casey Affleck (le frère de) et Eric Bana (désormais trop vieux pour jouer les rôles de jeunes premiers), The Finest Hours est une grosse production hollywoodienne parfaitement rodée qu’on regardera sans déplaisir au cinéma ou dans son salon, avec un sachet de pop-corn ou une pizza sur les genoux.
Très divertissant et totalement oubliable.