Il y a vingt ans, j’adorais les James Bond, les Mission Impossible, les Jason Bourne…
Mission Impossible 5 – que les producteurs n’osent plus désigner par son numéro de série – m’a fait bailler d’ennui.
Est-ce moi qui ai vieilli ? Suis-je arrivé à un âge où ce genre de films ne m’excite plus ? parce que j’en ai trop vus ? ou parce que je n’ai plus la bonne capacité à m’enthousiasmer / acuité visuelle / masse capillaire / production de testostérone ?
Ethan Hunt est aux prises avec une inquiétante organisation internationale qui s’emploie à déstabiliser le monde. Son nom ? le sceptre était déjà pris ; du coup les producteurs ont opté pour « le Syndicat ».
Le méchant : un ancien du MI6 (Never Trust the Brits!) passé du côté obscur de la force.
La James Bond Girl : une Suédoise inconnue mais solidement customisée qui déambule en talons de 14 cm sur les toits de l’Opéra de Vienne.
Le héros : l’immarcescible Tom Cruise, 52 ans au compteur, fait des acrobaties de jeune homme. Sauf qu’on s’en fout ! Il décolle sur les ailes d’un A400 M ? il manque mourir en apnée ? Il fait une course poursuite en moto ? Zéro suspense. Parce qu’on connaît déjà la fin.
J’invite à déjeuner celui/celle qui me dira que : 1/ que je ne suis pas vieux 2/ ce film est bien une daube dépourvue d’intérêt.