Arash, Hossein et Ashkan sont Iraniens. Ils vivent en France. Alors qu’Arash a décidé de rentrer au pays, ses deux amis réussissent à le convaincre de partir une dernière fois en vacances dans le sud de la France. Ils espèrent le faire revenir sur son projet.
Avant la fin de l’été est un film profondément sympathique. Par sa réalisatrice au patronyme imprononçable, moitié-belge, moitié-suisse, moitié iranienne (subtil clin d’œil à Marcel Pagnol) qui l’a filmé avec deux bouts de ficelle. Par ses acteurs amateurs et improbables au premier rang desquels Arash et son débonnaire quintal. Par son sujet enfin : le mal-être d’étudiants étrangers qui, après plusieurs années passées en France ne se sentent plus tout à fait iranien mais pas vraiment français.
Le problème de Avant la fin de l’été est que, une fois planté ce décor sympathique, il fait du surplace. C’est ennuyeux pour un road movie. Sans doute nos joyeux drilles se déplacent-ils : ils assistent aux cérémonies du 15-août à Noirétable (Loire), ils musardent dans les Corbières, ils se baignent dans l’étang de Thau. Mais l’action, elle, n’avance pas. L’arrivée de deux filles rencontrées dans un restoroute (sic) n’y fera rien. On finit par s’ennuyer. Le comble pour un film de quatre vingts minutes qu’on aurait pourtant tant aimé aimer.