Pierre (William Lebghil) a la trentaine déjà bien entamée. Pourtant, il peine encore à se stabiliser. Professionnellement : la fleuristerie qu’il a reprise n’a pas encore atteint le point d’équilibre. Sentimentalement : il ne parvient pas à se déclarer à Lisa (Alison Wheeler). La raison de ces blocages réside dans sa relation compliquée à sa mère (Agnès Jaoui) qui revient brutalement dans sa vie, après deux ans d’absence. Gravement bipolaire, elle vient de s’échapper du centre psychiatrique où elle avait été internée. C’est à Pierre qu’il incombe de l’y reconduire.
Je suis allé hier en traînant les pieds voir, dans une salle pourtant comble, La Vie de ma mère, quatre semaines après sa sortie… et mes craintes se sont hélas avérées fondées. La Vie de ma mère fait partie de ces films dont tout le sujet tient dans sa bande-annonce et dans son pitch.
Aucune surprise ne doit en être attendue. Ni dans le jeu des acteurs : Agnès Jaoui surjouera encore plus ce qu’elle a l’habitude de jouer – la mamma attachante et exaspérante – et William Lebghil endossera le rôle pas si ingrat du fils chargé de fliquer sa mère, entre rodomontades et attendrissement lacrymal. Ni dans le scénario, une « comédie de l’empêchement » dont l’issue – le retour de Judith dans son HP – est sans cesse contrariée par une série d’obstacles, une halte dans une station-service qui tourne en eau de boudin, un passage sur la tombe du grand-père, un coucher de soleil sur la dune du Pilat, etc. À chaque fois que Pierre est sur le point d’atteindre son but, il suffit au spectateur d’un coup d’oeil à la montre pour savoir s’il y parviendra ou pas encore.
Il y a cinq ans, le même film avait déjà été tourné où s’était fracassée Fanny Ardant, perdue dans un cabotinage gênant, Ma mère est folle. Sur la bipolarité, ceux qui en souffrent et ceux qui doivent au quotidien la prendre en charge, était autrement convaincant Les Intranquilles avec Damien Bonnard et Leïla Bekhti.
Bonjour Yves, je me demandais si ce film était intéressant. Je n ai plus trop envie d aller le voir à présent même si j apprécié Agnès Jaoui . Le cinéma devrait avoir, entre autres choses, une visée informative sur les maladies. Apparemment dans ce film, et comme dans beaucoup d autres films, la maladie mentale est caricaturée à l extrême … Déjà que le grand public raconte n importe quoi ce sujet ….Je vais essayer de voir « les intranquilles. « Belle journée
Je préviens ceux qui voudraient de consoler avec le film « Les intranquilles » que ce film là est beaucoup plus un film sur la vie d’un peintre odieux et égocentrique que sur la souffrance d’un bi-polaire qui quand ils doivent affronter la vie réelle ( et non pas la vie d’artiste) sont infiniment plus gênés par leur pathologie qui met des barrières dans les roues de chaque acte de leur vie quotidienne. « Les intranquilles » n’est pas à mes yeux un film sur la bipolarité… ou du moins il n’en montre qu’un aspect terriblement caricatural et très éloigné de la vie quotidienne de ces malades dont la société a bien du mal à accepter leurs symptômes et leur souffrance.
Bref il faut voir les deux films « les intranquilles « et « la vie de ma mère » et se faire son avis. Dans « en attendant bojangles »Virginie Effira jouait une femme malade psychiquement, probablement bipolaire.j ai trouvé son jeu excellent et crédible, accompagné d autres excellents acteurs dont Romain Duris.
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