All We Imagine as Light ★☆☆☆

Trois femmes travaillent ensemble à l’hôpital et vivent des amours empêchées. Le mari de Prabha est parti travailler en Allemagne et n’a plus donné signe de vie depuis un an. Celui de Parvaty vient de mourir, la laissant sans domicile. La jeune Anu, elle, n’est pas mariée. Elle entretient une relation clandestine avec un jeune homme, Shiaz, malgré leur différence de religion.

All We Imagine as Light nous arrive de Cannes tout auréolé de son succès. C’était le premier film indien en compétition officielle depuis trente ans et il y a remporté le Grand Prix, le lot de consolation pour la Palme d’or.

All We Imagine as Light a des airs de documentaire. Sa réalisatrice vient de ce genre-là, qui tourne caméra à l’épaule dans les rues de Mumbai noyées par la mousson pendant le festival de Ganapati. L’action aurait pu tout entière s’y dérouler. Mais le scénario nous entraîne dans son dernier tiers, loin de la ville, dans le sud du Maharashtra, sur la route de Goa.

J’avoue ne pas partager l’enthousiasme quasi-unanime que ce beau film suscite. On en vante la sensibilité. On en exalte la sororité. Je ne conteste nullement ces louanges. Mais j’avoue le rouge au front n’avoir pas réussi à entrer dans All We Imagine as Light – dont le titre m’est resté obscur. Dès les premières minutes je me suis senti accablé par un profond ennui devant ce trio de femmes qui, sans grande surprise, déclinent le mal-être féminin indien aux trois âges de la vie : la maturité pour Prabha, la vieillesse pour Parvaty et la jeunesse pour Anu.

La bande-annonce

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