Family Therapy ★☆☆☆

Aleksander et Olivia habitent une villa ultra-moderne au cœur de la forêt slovène. Leur fille Agata y vit avec eux pour des motifs qui se révèleront progressivement. Aleksander a eu avant son mariage un fils, Julien (Aliossa Schneider), qui a grandi en France et qui revient s’installer temporairement chez son père.

Family Therapy nous vient de Slovénie. Vérification faite, ce n’est pas le premier, mais le second film slovène que j’aie jamais vu. J’avais bien aimé Conséquences en 2019 sur une jeunesse délinquante, en mal d’affection et de repères.

Family Therapy est un film radical qui rappelle, par la sécheresse de son dispositif, les premiers films de Yorgos Lanthimos (Canine, Alps…). Il met en scène une famille vivant quasiment en autarcie, progressivement étouffée par ses névroses : Aleksander rêve de s’envoler dans l’espace, Olivia cache sa frustration sexuelle, Agata aspire à renouer avec l’adolescence insouciante que la maladie lui a volée… Ce fragile équilibre familial est peu à peu perturbé par des facteurs extérieurs : une famille de touristes qui lui demande de l’héberger après un accident automobile, ce fils prodigue, beau comme le héros de Théorème

L’atmosphère bizarre de Family Therapy est dans un premier temps intrigante. Mais Sonja Prosenc n’a pas su tirer profit du dispositif stimulant qu’elle a mis en place. La seconde partie de son film, avec sa réception mondaine qui rappelle les films de Ruben Östlund, ne tient pas les promesses de la première.

La bande-annonce

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