Le pilote d’essai Pete « Maverick » Mitchell (Tom Cruise) a refusé les promotions pendant toute sa carrière pour continuer à vivre sa passion : voler. A la demande de son ancien rival et ami Tom « Iceman » Kazansky (Val Kilmer), il se voit confiée la charge de préparer les jeunes diplômés de l’école Top Gun à une mission impossible en territoire ennemi.
On ne l’attendait plus. Trente six ans après Top Gun, sa suite est enfin tournée. Qu’il ait fallu attendre si longtemps cette sequel dans l’industrie hollywoodienne si bien huilée, la rendrait presque sympathique (les producteurs ne se sont pas précipités pour capitaliser sur le succès du premier opus)… ou au contraire antipathique (« Tu quoque… »).
Top Gun 2 ne s’intitule pas Top Gun 2. Au cas où on ne l’ait pas anticipé, il porte le nom de son héros : l’immarscecible Tom Cruise qui, comme James Bond, mourra un jour peut-être (l’éventualité de sa mort constitue d’ailleurs un ressort efficace du film) mais qui ne vieillira jamais. Contre toute logique, administrative autant que physique, il reprend du service à près de soixante ans, toujours aussi jeune, toujours aussi souriant, toujours aussi ingambe. Tom Cruise incarne jusqu’à la caricature une société Peter Pan qui refuse de vieillir et qui, grâce à un cocktail mystérieux de cocktails anabolisants et de coaching draconien, y parvient.
Dans Top Gun2, Tom Cruise retrouve quelques uns des personnages qui l’accompagnaient déjà dans le 1. Val Kilmer, qui se meurt d’un cancer du larynx, y fait une émouvante apparition. Trop vieille, trop grosse, trop moche, Kelly McGillis a dégagé de l’affiche sans provoquer le tollé qu’on aurait volontiers imaginé ; Jennifer Connelly la remplace avantageusement.
Top Gun2 est ultra-référentiel. Il fonctionne sur la nostalgie du premier volet dont il reprend la musique (pourtant horriblement démodée), les accessoires fétiches (la Kawasaki 900, le blouson en cuir, les Ray-Ban Aviator) et quelques scènes mythiques, au premier rang desquelles la fameuse séance de beach-volley – transformée en match de football américain – où chacun et chacune scrutent avec une admiration jalouse les abdos impeccables du presque sexagénaire Tom Cruise.
Sans doute le scénario de cette suite n’est-il pas d’une folle originalité. Il louche du côté du tout premier Star Wars : il s’agit, ici comme là, comme dans un jeu vidéo, de conduire une flottille d’appareils de combat à travers une série d’épreuves pour détruire une base ennemie invincible protégée par un intimidant système de défenses. Ses rebondissements ne sont guère crédibles.
Mais l’essentiel n’est pas là. Il est, pour les spectateurs les plus âgés, dans le plaisir régressif de retrouver l’univers inchangé d’un de leurs premiers émois cinématographiques. J’avais quinze ans quand j’ai vu Top Gun au cinéma, dans une petite salle de province, après avoir acheté une glace à l’eau Popsicle à l’ouvreuse qui les vendait à l’entracte dans un panier en osier. J’en avais offert une à ma voisine que j’essayai maladroitement d’embrasser pendant le film. Tom Cruise avait mon âge – ou presque. Et maintenant, j’ai l’air d’avoir le double de lui !
À vingt-sept ans, Hanako, la cadette d’une famille très aisée de Tokyo, n’est toujours pas mariée. Ses amies se mettent en quatre pour lui trouver un fiancé. Et elle croit rencontrer la perle rare avec Koichiro, le fils d’une famille plus aisée encore, diplômé d’une brillante université, promis à un brillant avenir. Mais après les fiançailles, Hanako découvre que Koichiro entretient une liaison avec Miki, une jeune provinciale d’un milieu très modeste.
En 1943, à Rome, quatre monstres de cirque partent à la recherche de leur directeur, pris dans une rafle, au risque de tomber dans les mains d’un Nazi psychopathe.
Un mal mystérieux s’est abattu sur la ville. Certains de ses habitants sont frappés par une amnésie totale. Un homme, la quarantaine, qui avait quitté son domicile et errait dans les rues, est retrouvé assoupi au terminus d’une ligne d’autobus. Il dit ne se souvenir de rien. Il n’a aucun papier pour l’identifier, aucun proche qui vienne le rechercher à l’hôpital où il a été pris en charge. Après une courte convalescence, deux psychiatres lui proposent de s’installer dans un logement en ville et de suivre un programme pour retrouver une vie sociale normale. Mais le veut-il vraiment ?
Chiara a seize ans et vit une adolescence protégée dans une petite ville de Calabre, entre ses amies du lycée, sa sœur aînée qui fête sa majorité et sa petite cadette. Tout s’effondre avec la disparition brutale de son père qui révèle à la jeune fille des pans mystérieux de son existence.
Qe, Jeta et Li sont trois amies d’enfance qui chassent ensemble l’ennui qui écrase leur petit village du Kosovo. L’une, orpheline, ne réussit pas à faire le deuil de ses parents ; l’autre est violentée par un père abusif ; la troisième refuse le destin tout tracé que sa mère, propriétaire d’un salon de coiffure, entend lui imposer.
Dans un avenir proche indatable et dans un lieu inconnu, semble-t-il marqué par un déclin industriel et un détraquement climatique, Saul Tenser (Viggo Mortensen) est un artiste qui utilise son corps et les excroissances cancéreuses qui s’y développent mystérieusement. Avec l’aide de Caprice (Léa Seydoux), il en met en scène leur exérèse.
Christian Lafayette (Niels Schneider) est un marsouin de l’armée française, rapatrié d’Afghanistan après une embuscade qui a décimé son peloton. Le retour à la vie civile n’est pas simple pour lui qui n’a trouvé qu’un emploi de manutentionnaire dans un supermarché et noie son mal-être dans l’alcool.
L’Hypothèse démocratique se penche sur une page méconnue de notre histoire politique : la lutte pour l’indépendance basque de l’ETA, fondée en 1958 en plein franquisme, jusqu’à son auto-dissolution en 2018.
1928 à Downton Abbey. La douairière Lady Violet vieillit. Ses descendants apprennent avec étonnement que le marquis de Montmirail lui a légué par testament une luxueuse villa dans le sud de la France. Ils décident de s’y rendre pour éclaircir le mystérieux passé de leur aïeule.