Cap sur le Congrès (Knock Down the House) suit la campagne électorale de quatre femmes dans le Nevada, le Missouri, la Virginie-Occidentale et l’Etat de New York. Repérées et soutenues par les associations Brand New Congress et Justice Congress, Alexandria Ocasio-Cortez, Amy Vilela, Cori Bush and Paula Jean Swearengin participent aux élections primaires qui doivent désigner le candidat démocrate aux élections de mi-mandat 2018 à la Chambre des Représentants et au Sénat. Chacune affronte des hommes politiques élus de longue date, solidement installés et soutenus par l’Establishment.
Cap sur le Congrès est un documentaire politique qui n’évite pas le piège du manichéisme. Il suscite une empathie immédiate pour ces quatre jeunes femmes enthousiastes qu’on voit mener, sans grands moyens, une campagne électorale courageuse. Elles font partie de l’aile gauche du Parti démocrate qui ont soutenu en 2016 Bernie Sanders contre Hillary Clinton. Elles représentent chacune une minorité : AOC a des origines porto-ricaines, Amy Vilela mexicaines, Cori Bush est afro-américaine et Paula Jean Swearengin représente ces White Trash, ces redneck, ces culs-terreux des Appalaches appauvris par la crise de l’industrie minière.
Sans grande surprise, le documentaire filme alternativement chacune de ces quatre candidates. C’est à la fois sa principale force et sa plus grande faiblesse.
L’entrelacement de ces quatre histoires donne en effet du rythme au récit et permet de toucher du doigt la diversité de la situation politique de l’Amérique au milieu du mandat Trump (dont il est étonnamment peu fait mention).
Mais ces quatre histoires nous empêchent de nous focaliser sur celle qui nous intéresse vraiment : Alexandria Ocasio-Cortez. Avec beaucoup de flair en effet, la réalisatrice Rachel Lears avait dès 2016 identifié parmi les candidates cette jeune femme charismatique. Son sourire séduisant, son infatigable enthousiasme, sa force de persuasion ont séduit les électeurs du Bronx et lui ont ouvert les portes de la Chambre des Représentants dont elle devint en 2018, avant son trentième anniversaire, la plus jeune membre. Elle a tout l’avenir devant elle.
Ihjãc, un jeune Indien de la tribu des Kahrô, a le pouvoir de dialoguer avec les morts. Son père défunt lui intime d’organiser le Pàrcahàc, la cérémonie marquant la fin de son deuil. Mais Ihjãc ne veut pas devenir un chaman.
Alice Tarpan a seize ans. Elle est la fille adoptive de Bogdana qui n’a jamais pu avoir d’enfant et qui est divorcée.
Malgré ses diplômes, Petrunya est au chômage et est obligée de vivre chez ses parents, à trente ans passés, dans la petite ville de Štip en Macédoine du Nord.
De nos jours, à Athènes, Panayiota est femme au foyer. Son mari, frappé par la crise économique, est au chômage. Sa fille aînée est une adolescente obèse et insupportable.
Hiver 1945. Bombardée, défaite, l’Allemagne est en ruines. Les Anglais occupent Hambourg. Le colonel Lewis Morgan (Jason Clarke) est logé dans une superbe résidence qui appartenait à Stefan Lubert, un veuf allemand (Alexander Skarsgård). Sa femme Rachel (Keira Knightley) le rejoint, lestée d’un inconsolable chagrin et pleine de préjugés contre les Allemands.
Pablo fait partie de la haute bourgeoisie guatémaltèque. Très proche de ses parents, de son frère aîné, de sa sœur, il a une femme, deux enfants, un bon travail. Mais Pablo entretient une relation avec Francisco que sa famille très pieuse ne saurait tolérer. Elle lui met un marché en main : se « guérir » de son homosexualité par une cure rigoureuse pratiquée par son Église ou renoncer à tout jamais à voir ses enfants.

Le monteur français Denis Parrot est allé sur Youtube glaner des vidéos de coming out postées entre 2012 et 2018. On y voit des garçons et des filles du monde entier y annoncer leur homosexualité ou leur décision de changer de sexe.