Un ménestrel et son assistante, pris par l’hiver, se réfugient dans une grotte. Ils y réveillent un vieil ours. Pour l’amadouer, ils lui racontent la fameuse invasion des ours en Sicile.
Elle a été provoquée par l’enlèvement de Tonio, le fils du roi des ours, par les humains. Le grand-duc de Sicile a essayé d’y faire barrage ; mais ses troupes ont été défaites après une bataille homérique. Les ours ont bénéficié de la complicité de Gedeone, un magicien. Ils s’installent dans le palais grand-ducal. Mais la cohabitation entre humains et ours est-elle durable ?
La Fameuse Invasion des ours en Sicile est l’adaptation d’une histoire pour enfants écrite par Dino Buzzati parue en 1945 dans un contexte politique dont l’écho a disparu. D’ailleurs le somptueux dessin animé de Lorenzo Mattotti est dépourvu de tout sous-texte. Pas sûr qu’on puisse y lire une parabole sur l’obsession du pouvoir. Quant à l’écologie, qu’on a tendance ces temps-ci à mettre à toutes les sauces, je n’en ai pas vu trace. Le scénario n’a guère d’autre ressort que de confronter la pureté du monde animal et la corruption des hommes.
Production franco-italienne luxueuse, La Fameuse Invasion… est la preuve qu’on peut faire du dessin animé autrement qu’à la japonaise ou à l’américaine. Le soin apporté aux voix (on reconnaît celles de Arthur Dupont, de Leïla Bekhti et de Jean-Claude Carrière), le graphisme éblouissant, la flamboyante palette de pastels réjouiront les petits comme les grands.
Sofia (Ilse Salas) mène une vie de grande bourgeoise. Les confortables revenus de son mari Fernando l’ont tenue à l’abri du besoin. Thé entre amies, parties de tennis, shopping dans les meilleures boutiques, son quotidien est oisif.
Shaun le mouton vit paisiblement avec ses congénères dans la ferme de Mossy Bottom. Les tours facétieux qu’il joue à Bitzer, le chien de berger, égaient un quotidien sans histoires.
La plasticienne Prune Nourry, Française établie à New York où elle a commencé à se faire un nom dans le monde de l’art contemporain, a trente ans à peine quand on lui diagnostique un cancer du sein.
Ricky et Abby vivent à Newcastle dans un logement dont ils n’ont pas les moyens de devenir propriétaires. Ils ont deux enfants. Si leur fille est encore jeune, leur garçon , en pleine crise d’adolescence, leur donne bien du souci. Working poors, Ricky et Abby travaillent du matin au soir. Abby est aide à domicile. Ricky, après avoir enchaîné les petits emplois, veut se mettre à son compte. Il décide de vendre la voiture d’Abby, d’acheter un camion à crédit et de travailler pour une société de livraison.
La Voix des justes est une association qui accueille des enfants et des adolescents autistes, des « cas complexes » que les autres institutions ne peuvent plus ou ne veulent plus prendre en charge. L’Escale forme des jeunes défavorisés à encadrer ces autistes.
Martin Eden est marin. Après avoir porté secours à un jeune homme, il est introduit dans une famille de la grande bourgeoisie napolitaine. Il tombe sous le charme de Elena et décide de s’instruire pour la conquérir.
Matthias (Gabriel D’Almeida Frietas) et Maxime (Xavier Dolan himself) font partie d’une bande de copains amis depuis l’enfance. Issu d’une famille aisée, Matthias est devenu avocat dans un prestigieux cabinet de Montréal. Il vit en couple. Moins privilégié, Maxime doit s’occuper seul de sa mère dépendante. Il est célibataire. Il a décidé de quitter le Québec pour l’Australie.
Dominick Brassan (Jean-Christophe Folly) mène une vie ordinaire en apparence. Il habite un modeste appartement dans une barre d’immeubles déshumanisée de la Place des Fêtes. Il travaille dans un magasin de musique où il refuse avec obstination les promotions que son patron lui propose. Il a une relation avec une marchande d’art Viveka (Isabelle Carré) mais n’accepte pas de lui donner un tour plus sérieux.
Ignorant les réserves de son mari, Lina (Qi Xi) part du nord-est de la Chine pour Paris où elle espère trouver un emploi. Hélas, ses premières semaines en France sont difficiles et elle doit quitter brutalement la famille qui l’exploite comme bonne à tout faire. À la rue, Lina rencontre une compatriote qui lui offre un toit partagé avec d’autres Chinoises clandestines. Sans emploi stable, ces femmes n’ont d’autre alternative pour survivre que de se livrer à la prostitution.